Chacun sent bien que l’explosion se rapproche et que les efforts déployés par la classe dirigeante pour nous rassurer et nous endormir sont de plus en plus inefficaces.
L’absence totale actuelle de vision d’un futur compréhensible rappelle l’histoire des Hébreux dans le désert lorsque Moïse était parti sur le Sinaï et que le peuple désespérait de le voir revenir.
Le peuple, voyant que Moïse tardait à descendre de la montagne, s’assembla autour d’Aaron, et lui dit : « Allons ! Fais-nous un dieu qui marche devant nous, car ce Moïse, cet homme qui nous a fait sortir du pays d’Egypte, nous ne savons pas ce qu’il est devenu »…. Et tous ôtèrent les anneaux d’or qui étaient à leurs oreilles, et ils les apportèrent à Aaron. Il les reçut de leurs mains, jeta l’or dans un moule, et fabriqua un veau en or. Et ils dirent : « Israël ! Voici ton dieu, qui t’a fait sortir du pays d’Egypte ». (Ex 32,1-4)
Deux remarques jaillissent de ce passage de la Bible.
La première est que lorsqu’un peuple n’a plus de vision, plus de perspective, il s’invente une idole à qui il attribue les pouvoirs des disparus qu’il a aimés. Au début du paragraphe c’est Moïse qui les a fait sortir d’Egypte, quelques lignes plus loin, c’est le veau d’or. Le peuple sans perspective attend tout de son idole puisque c’est son idole qui a déjà tout fait.
La seconde est que l’idole coute très cher et que, pour se rassurer, un peuple sans vision achète à grand prix l’idole à laquelle il se confie. Tout leur or y passe. Le « faire croire » coûte toujours très cher et toutes les idoles appauvrissent.
Aujourd’hui nous sommes comme les Hébreux dans le désert, sans visions, sans perspectives avec une classe dirigeante parfaitement conforme à notre médiocrité perdue. Avec elle nous avons créé trois idoles que nous alimentons de notre or en espérant d’elles un futur radieux qu’elles ne nous donneront évidemment jamais.
La première idole est la croissance que nous nous présentons comme une création de richesses à nous partager alors qu’elle n’est que l’augmentation de notre dépense que les économistes appellent consommation ou investissement selon leur désir de jouissance immédiate ou de jouissance différée. A la question « Comment dépenser plus quand on n’a pas d’argent ? », cette idole répond « Emprunte » car elle ne sait pas que l’argent n’est que de l’énergie humaine stockée qui ne peut se multiplier que par la procréation et le travail utile. Mais comme nous suivons notre idole, cela nous coûte très cher.
La deuxième idole est la démocratie que nous nous présentons comme le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple alors qu’elle n’est que l’achat fort couteux par les Puissants de l’affect du peuple. Les Puissants se sont toujours cooptés entre eux. Ils se sont longtemps servis de Dieu pour se maintenir au pouvoir et ont maintenant fabriqué leur idole en faisant croire que l’avis majoritaire de la foule définit l’intelligence. Mais la réalité est que l’avis majoritaire de la foule donne le pogrom, la ruée et le lynchage et qu’il faut donc beaucoup d’argent pour faire croire à l’idole qu’ils appellent suffrage universel. Ils s’en octroient beaucoup mais n’en ont jamais assez et ont toujours besoin d’un « Urba » ou d’un « Bygmalion » pour toujours mieux acheter l’affect du peuple. A la question « Comment vérifier la liberté, la compétence et l’engagement des votants, bases indispensables de leur responsabilité et donc de l’intérêt de leur avis ? », cette idole répond « Tais-toi et vote, il est très vilain de s’abstenir ou de ne pas s’inscrire » car elle sait que ce système est le seul qui permet aux Puissants de garder un pouvoir dont ils ne savent que faire. En suivant cette idole cela nous coûte très cher.
Mais ces deux premières idoles s’effondreraient d’elles-mêmes si la troisième idole, la formation, n’était pas la plus idolâtrée. Il est d’ailleurs à la mode de la voir « tout au long de la vie ». Il s’agit en fait de formatage pour tenter sans aucun espoir de fabriquer des « agents économiques performants », sujets respectueux de la croissance et de la démocratie, à qui l’on va faire croire que ce qu’on leur raconte va les aider à s’intégrer à un monde incompréhensible et donc évidemment incompris. Tout ce qu’on leur apprend à grand frais n’est quasiment jamais filtré par l’expérience et les malheureux sortent chaque année de nos universités par fournées entières de plus en plus importantes avec la conviction qu’ils sont prêts pour être reconnus alors qu’ils vont enfin découvrir l’expérience que ce qu’ils ont appris ne leur sert à rien et qu’ils vont devoir s’humilier en acceptant d’être livreur de pizzas, vendeurs de fringues ou gardiennes d’oies. Subir le système ou en devenir complice va rapidement devenir leur seul et abominable choix. A la question « Pourquoi l’instruction universelle ne se limite-t-elle pas à lire, écrire et compter ? », cette idole devrait répondre si elle était honnête « Il faut beaucoup de temps pour formater les jeunes à croire à la croissance et à la démocratie et ce temps leur est agréable car il leur en laisse beaucoup pour se distraire et s’évader ». Mais Dieu que cela coûte cher !
Dans la Bible Moïse réagit avec une extrême violence au veau d’or.
Et, comme il approchait du camp, il vit le veau et les danses (aujourd’hui les danses s’appellent le foot, la télé et la française des jeux). La colère de Moïse s’enflamma ; il jeta de ses mains les tables, et les brisa au pied de la montagne. Il prit le veau qu’ils avaient fait, et le brûla au feu ; il le réduisit en poudre, répandit cette poudre à la surface de l’eau, et fit boire les enfants d’Israël. (Ex 32,19-20)
Moïse se plaça à la porte du camp, et dit : A moi ceux qui sont pour l’Éternel ! Et tous les enfants de Lévi s’assemblèrent auprès de lui. Il leur dit : Ainsi parle l’Éternel, le Dieu d’Israël : Que chacun de vous mette son épée au côté ; traversez et parcourez le camp d’une porte à l’autre, et que chacun tue son frère, son parent. Les enfants de Lévi firent ce qu’ordonnait Moïse ; et environ trois mille hommes parmi le peuple périrent en cette journée. (Ex 32,26-28)
Le Coran raconte la même histoire du veau d’or mais Moussa (Moïse en arabe) réagit avec plus de douceur et convainc le peuple de se repentir.
Et nous que devons-nous faire ? Réagir comme Moïse ? Réagir comme Moussa ? Rester idolâtres de nos trois veaux d’or ? La réponse appartient à chacun et elle est loin d’être simple.
Je crois que c’est Churchill qui disait que la démocratie était le système le moins « mauvais ».
Je ne sais plus qui expliquait que plus un groupe de personnes est important, plus le discours qui lui est fait doit être infantile…
Sauf à proposer une autre solution, l’allusion au veau d’or n’est qu’un « divertissement » au sens pascalien du terme, la croissance en étant un autre plus matériel, mais inéluctable au même titre que le sport, la création artistique, la politique etc.
« Le plus grand malheur de l’homme vient du fait qu’il ne peut rester seul en repos dans une chambre »
Eh oui, l’homme pense et cela va au delà des simples réflexes de survie animaliers.
Alors il réfléchit, pense, plane, s’invente un « Dieu Créateur » qui a été parfaitement mis sur le marché par les responsables marketing de l’époque. Malheureusement leurs moyens n’étaient pas assez rapides et universels, ce qui a permis à plusieurs religions concurrentes de voir le jour…C’est un Charles Martel dont nous aurons besoin demain!
Le Figaro a interviewé Christopher Caldwell, journaliste américain, dont le livre « Une révolution sous nos yeux : Comment l’islam va changer la France et l’Europe* »vient de sortir en France. Extraits:
Christopher Caldwell : « L’immigration, quelles que soient les circonstances historiques, produit toujours des conflits économiques, sociaux ou culturels. La diversité n’est pas une richesse comme le proclament certains politiques de gauche comme de droite lorsqu’elle est subie.
Christopher Caldwell : « Aux États-Unis, nous connaissons aussi le phénomène de l’immigration. La grande vague migratoire, au cours des dernières décennies, est surgie du Mexique, d’Amérique centrale ou d’Amérique du Sud. Or cette culture n’est pas étrangère aux États-Unis, pays qui compte depuis l’origine une forte minorité catholique. Les gens qui viennent d’Amérique du Sud sont très pauvres, mais leurs références et leurs façons de vivre sont à peu près similaires à celles des Siciliens, dont descendent la grande majorité des citoyens italo-américains. Avec nos immigrés, nous n’avons donc pas un problème culturel comme vous, car ce sont des judéo-chrétiens et nous aussi.
Christopher Caldwell : « l’islam est une culture religieuse qui veut structurer la société. Est-ce compatible avec la tradition européenne? Non. La France va imploser dans 15 ou 20 ans dans le sang et les larmes. C’est maintenant irréversible.sauf…. Tous vos dirigeants, hormis De Gaulle,n’ont pas été responsables et visionnaires.Aujourd’hui, ceux qui gouvernent la France n’ont pas la capacité à réagir face à ce drame programmé. D’autres demain vont se plier aux exigences des islamiques et vont collaborer.Vous subirez la Charia.
Christopher Caldwell : « Vous me demandez en quoi l’immigration en Europe concerne les Américains. Ce n’est pas pour en tirer des leçons pour les États-Unis, car la situation est très différente. En fait, les Américains s’y intéressent pour des raisons géostratégiques : leur interrogation porte sur les populations non assimilées de l’Europe, vues comme des sources potentielles de terrorisme ou d’antiaméricanisme.»
Christopher Caldwell : « Dans une démocratie, il faut partager des règles. Or deux cultures incarnant des visions différentes du monde ont du mal à s’accorder sur de telles règles. Cela ne veut pas dire qu’il est impossible d’y parvenir, mais que c’est difficile.»
Christopher Caldwell : « Verrons-nous un jour un féminisme musulman ? Je ne sais pas. Ce que je sais, aujourd’hui, c’est que la conception occidentale de la femme ne s’accorde pas avec la conception arabo-musulmane de la femme. »
Christopher Caldwell : « ce sont les mêmes problèmes qui reviennent d’une manière ou d’une autre (partout en Europe). Pour commencer, l’intégration des immigrés s’apparente globalement à un échec. Et les mêmes questions sont posées partout : les taux de chômage et de délinquance supérieurs à la moyenne dans les quartiers peuplés de migrants, les revendications concernant les prescriptions alimentaires islamiques, les demandes de séparation des sexes à l’hôpital ou dans les activités sportives, la recherche d’interlocuteurs musulmans modérés…Quand on voyage d’un pays européen à l’autre, comme je l’ai fait pendant plusieurs années, on entend les mêmes préoccupations, les mêmes mots, et jusqu’aux mêmesblagues…Quand vous allez vous réveiller il sera trop tard.»
Christopher Caldwell : « Si l’on cherche une différence entre pays européens quant au traitement de l’immigration, elle est précisément là : en France, la parole est verrouillée, contrairement à la Grande-Bretagne , à l’Italie ou à l’Allemagne. Pierre-André Taguieff a raison quand il évoque l’idéologie de l’« immigrationnisme ». Chez vous, il est presque illégal d’avoir une réflexion négative sur un phénomène qui, comme tout fait de société, ne devrait pas échapper à l’esprit critique. La France va payer très cher son « politiquement correct ». »
Christopher Caldwell : « Ce qui m’inquiète pour vous, c’est que la situation européenne commence à ressembler au problème racial qui a longtemps empoisonné la vie américaine. Cela ne veut pas dire qu’il n’existe aucune solution pour l’Europe, ni que deux groupes ethniques ne peuvent pas travailler ensemble pour bâtir quelque chose qui soit mutuellement satisfaisant.Mais il faut avoir conscience que l’Europe fait désormais face à un problème durable.Chez nous, il a duré trois cent cinquante ans… Je pense que les enjeux de ce problème sont encore plus grands que ne le pensent les Européens.
Christopher Caldwell : « une culture religieuse forte et un système contractuel basé sur la tolérance sont difficiles à concilier parce que, dans une telle rencontre, c’est toujours le côté qui ne veut pas négocier qui a l’avantage. Une religion qui ne doute pas de soi et qui prétend structurer toute l’organisation sociale mondiale, comme l’islam, n’est pas prête à transiger. »
Christopher Caldwell : « En Belgique, la communauté belgo-marocaine, relativement bien intégrée, affiche un indicateur conjoncturel de fécondité deux fois et demie plus élevé que celui des Belges autochtones. A Bruxelles, où le quart des habitants sont des citoyens étrangers et où plus de la moitié des enfants nés en 2006 étaient nés de musulmans (56 %), les sept prénoms de garçons les plus courants parmi ces nouveau-nés étaientMohamed, Adam, Rayan, Ayoub, Mehdi, Amine et Hamza. »Boumédienne avait bien dit en 1974 à la tribune de l’Onu queles ventres des femmes musulmanes remplaceront les fusils et les canons pour conquérir l’Europe ».
Christopher Caldwell : « Le problème fondamental de l’Europe avec l’islam, et avec l’immigration en général, c’est qu’en Europe, les communautés les plus fortes ne sont, culturellement parlant, pas du tout européennes. Malgré la grande variété de mesures prises pour le résoudre – multiculturalisme en Hollande, laïcité en France, laisser-faire en Grande-Bretagne, pointillisme constitutionnel en Allemagne , ce problème existe dans tous les pays européens. C’est avec l’islam et l’immigration que l’Europe a un problème et non avec l’usage impropre de certains moyens mis en place pour le traiter.>>
Christopher Caldwell : « Il est sûr que l’Europe sortira changée de sa confrontation avec l’islam. Il est bien moins sûr que ce dernier se révèle assimilable. Pour l’heure, l’islam est en meilleure position pour l’emporter à la fois démographiquement, c’est une évidence, et philosophiquement, même si cet avantage paraît moins net »
Christopher Caldwell :« Quand une culture peu sûre d’elle, malléable et relativiste, rencontre une culture ancrée, confiante et renforcée par des doctrines communes et surtout religieuses, c’est généralement la première qui change pour s’adapter à la seconde car elle a perdu les moyens de réagir.
Il n’y que le nationalisme qui pourra vous sauver. La guerre en ex-Yougoslavie en est un exemple.
Les musulmans, craintifs et soumis lorsque qu’une autorité les domine, n’imposeront pas leur manière de vivre à celle-ci, à l’instar de chez vous. Allez visiter la Croatie, la Serbie ou bien plus près de chez vous la Corse. Pourtant dans cette île ils représentent 10% de la population autochtone et n’inquiètent pas outre mesure les Corses. N’oubliez pas que ces trois peuples, comme par hasard, était les seuls en Europe à se libérer du joug nazi sans l’aide de personne. Il en est ou sera de même avec l’occupation musulmane car le patriotisme est leur ciment …..
On dit bien chez vous « on ne fait pas d’omelette sans casser des oeufs » ?
Il est tout à fait clair que l’islam arabe est un vrai problème pour l’Europe contrairement à l’islam bosniaque ou indonésien qui ne demande pas du tout à structurer la société.
Comme beaucoup de journalistes Christopher Caldwell ne prend pas le temps de nuancer ses propos qui sont certes intéressants mais négligent le fait que la nature a horreur du vide et que c’est peut-être notre absence de vision qui laisse une place énorme à la vision arabe actuelle de l’islam. Se contenter d’un système qui serait « le pire à l’exclusion de tous les autres » relève d’un ventre mou qui laisse la place à toutes les invasions.
Les quelques lignes personnelles que vous écrivez montrent bien la difficulté qu’a notre civilisation à proposer une vraie harmonie entre l’individuel, le collectif et le sacré, le sacré étant défini non forcément par des dieux mais par tout ce qui dépasse et l’individu et le groupe. Deux exemples pourraient pourtant nous éclairer dans la recherche de cette harmonie : le premier est un bateau dans la tempête où l’organisation de l’équipage et le courage des marins maîtrisent bien le sacré qu’est la tempête. Le second est le peuple juif qui harmonise tellement l’individuel, le collectif et le sacré qu’il en tire une force terriblement efficace qui peut rendre agressif ou simplement jaloux.
Dans les événements en cours, aussi surréaliste que cela puisse paraître à première vue, les dirigeants russes actuels semblent comprendre que la monnaie est la mémoire du travail et rien d’autre : en s’attaquant aux denrées alimentaires de l’UE par un embargo d’une ampleur sans précédant dans l’Histoire de l’Europe (exception faite de l’embargo continental décrété par Bonaparte, mais cela ne concernait « qu’un » pays et non 28), elle s’attaque à l’une des véritables richesses des 28, alors même que les récoltes sont en cours. Les trois veaux d’or semblent ne pas comprendre la profondeur du drame à venir : ils pensent que ce n’est pas grand chose, que cela ne représente qu’autour de 10 % des exportations de l’UE. Mais les milliards encaissés sur la valeur des produits exportés qui ne reviennent qu’à certains actionnaires (produits dits à haute valeur ajoutée) ne peuvent pas être comparés aux milliards distribués entre des milliers de fermiers qui ne vivent que de cela et pour qui la perte ou la décote même d’une petite partie de leur production est dramatique. Ainsi, geler les avoirs de milliardaires russes n’a pratiquement aucun impact sur les personnes concernées, elles ont d’autres milliards ailleurs, mais refuser, subitement, d’acheter la production déjà prévendue (négoce sur récolte future) aux agriculteurs, éleveurs, traiteurs, usines de productions de produits d’origine animale ou végétale, c’est un drame pour des milliers de familles d’agriculteurs et leurs employés, cela va impacter d’une façon ou d’une autre des centaines de milliers de personnes qui ne vivent que de ça, qui n’ont pas d’autres milliards, à titre personnel, sur des comptes aux Seychelles et ailleurs. Quant aux producteurs russes, ils peuvent souffler : on va enfin, peut-être, leur acheter les pommes qu’on achetait avant aux Polonais, les Russes vont enfin acheter du poulet russe, cher et non compétitif par rapport au poulet américain, puisque ce dernier est subventionné, nourri aux hormones, piqué aux antibiotiques et lavé au chlore. En sommes, les sanctions russes c’est du protectionnisme à peine voilé. Par contre, la France, à cause du marché commun, ne peut pas fermer ses frontières pour se protéger contre l’arrivée massive de pommes polonaises vendues à perte. Les sanctions dites « occidentales » sont bêtes et hypocrites, à l’image des trois idoles : ces sanctions ne touchent pas grand monde, les technologies et armements de pointe ne sont pas très utiles quand on a des milliers de bombes atomiques, et se gardent bien de toucher au gaz. Par contre, les contresanctions russes sont une frappe chirurgicale économique de premier plan : elles touchent le vrai travail. Si la guerre devait remettre les pendules à l’heure, n’aurait-elle pas déjà commencé ?