La fausse démocratie dans laquelle nous croupissons actuellement et qui semble inattaquable, n’est que le pouvoir de l’argent sur l’affectivité de la foule. Elle est aux mêmes niveaux mental et moral que le pogrom russe ou le lynchage américain, même si les tireurs de ficelle ne sont pas les mêmes. La devise imbécile « un homme, une voix » est l’invention récente de ceux qui savent que n’importe quelle foule se manipule avec de l’argent et qu’une campagne électorale victorieuse est hors de prix. La doxa nous fait d’ailleurs payer à tous, par le remboursement des frais de campagne, le prix de notre propre manipulation. Les tentatives grecques de démocratie limitaient le droit de vote aux producteurs de blé ou d’huile, c’est-à-dire à ceux qui prenaient des risques personnels lorsqu’ils distribuaient le pouvoir. La très belle formule d’Abraham Lincoln « Le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple » cherche toujours comment elle pourrait devenir réalité, et, depuis que toutes les monnaies ont été déconnectées de toute matérialité, la fausse démocratie met partout au pouvoir les plus roublards parmi lesquels il peut y en avoir d’honnêtes, ce qui ne veut pas dire compétents.
En attendant l’étude de la viabilité d’une vraie démocratie par les deux seules entrées possibles du permis de voter et du tirage au sort, nous pouvons observer que les règnes animal et végétal ne sont fondés que sur les deux pieds de la survie et de la reproduction. L’homme ne fait que rajouter à ces deux pieds la recherche du sens de cette survie et de cette reproduction. C’est sur cette recherche de sens que la merveilleuse diversité humaine a apporté au cours des millénaires des réponses variées qui étaient toutes des spiritualités collectives qui harmonisaient l’action, la réflexion et la communication. Toutes ces réponses ont constitué les civilisations et, bien évidemment, chacune a défendu l’idée que sa réponse était la bonne. Pendant des siècles des voyageurs individuels sont allés s’enrichir des réponses des autres pendant que des cohortes armées imposaient régulièrement la leur. Dieu, s’il a toujours été dans tous les cœurs qui désirent s’améliorer eux-mêmes, a toujours été aussi le protecteur de toutes les armées qui veulent améliorer les autres. Dans toutes les civilisations, la spiritualité collective a toujours été à la fois empreinte d’hypocrisie et le refuge de toutes les douleurs indicibles.
Mais depuis trois siècles, depuis le siècle dit des Lumières, l’Occident a rejeté la spiritualité collective et s’est enfermé dans une nouvelle approche totalement incohérente du sens de la survie et de la reproduction. Comme tout ce qui est incohérent, on ne peut lui donner une apparence de vérité qu’en le déclarant universel et en l’imposant à toute l’humanité avec l’aide de potentats locaux formatés dans les universités occidentales.
Le nouveau sens de la vie est de laisser plus de biens à ses enfants qu’on n’en a reçu de ses parents tout en travaillant le moins possible et en « profitant de la vie ». Sans oublier bien sûr d’être généreux pour avoir bonne conscience.
Se met donc en place un système totalement impossible et fondamentalement contradictoire ou tout s’inverse pour que ce soit possible et où rien ne s’inverse pour que ce soit crédible.
Ayant inventé des moyens fabuleux de communication, l’Occident a laissé la communication se détacher des réalités de l’action et de la réflexion qui la canalisaient. N’étant plus confrontée à la réalité et se repliant sur elle-même, la communication est devenue délirante pour plaire et mondiale pour ne pas être contredite. Ce délire mondial, orchestré par les médias, n’est plus combattu que par le bon sens populaire dédaigneusement appelé populisme. Les agences de presse, de moins en moins nombreuses, décident de ce qui doit être diffusé en éclairant violemment une partie de la scène publique soigneusement sélectionnée pour ne surtout pas avoir de vue d’ensemble. Les rares journalistes d’investigation, espèce en voie de disparition, sont tellement imprégnés de leur idéologie qu’ils en deviennent borgnes comme à Médiapart. Faut-il rappeler qu’un œil de verre fait croire à la vision globale mais enlève à la vision toute sa profondeur ?
La contradiction du système se retrouve évidemment partout.
En économie on attend impatiemment le retour de la croissance dont on cache qu’elle n’est que l’augmentation de nos dépenses. Il faut investir et consommer, donc dépenser, mais l’austérité, indispensable à la bonne gestion, nous oblige en même temps à moins dépenser. On a inventé pour le bon peuple, le mythe de la richesse future que le verbe investir résume dans sa stupidité. Il y est aidé par le revenu universel, par la monnaie hélicoptère et surtout par le scandaleux principe de pérennité dans la comptabilité des entreprises qui interdit aux entreprises de prévoir leur mort en la provisionnant. Cela permet de faire croire dans leurs bilans à des bénéfices que tout le monde se dispute alors qu’elles ne font que des pertes qui n’apparaîtront que lorsqu’elles déposeront le bilan. On croit résoudre le problème en se déchirant entre une droite qui veut dépenser moins pour pouvoir ensuite dépenser plus, et une gauche qui veut dépenser plus pour pouvoir ensuite dépenser moins.
En éducation qu’on limite à la communication d’un savoir trié dans les officines ministérielles, on officialise un enseignement théorique souvent faux et toujours ennuyeux, braqué sur un long terme imaginé sans contredit possible. En même temps, la vie scolaire et universitaire, hors école et université, apprend l’immédiateté, la facilité et le plaisir, dans une vie parfaitement conforme au nouveau sens de la vie. Le grand écart entre l’enseignement dispensé et la réalité du quotidien étudiant, génère en même temps un oubli du futur et la justification de cet oubli par la sensiblerie du moment. Oubliée la survie et la reproduction au profit du plaisir du moment. Vive le divorce, la contraception, l’avortement et tant pis si, au nom de la mobilité si nécessaire à nos marionnettistes, tout enracinement doit être détruit ! Nous inventons l’arbre à roulettes en regrettant qu’il ne pousse pas bien. Supprimés les sexes et les races qui ne peuvent même plus être complémentaires puisque si on les différencie c’est qu’on veut les hiérarchiser. On passe d’une multitudes de races et de deux sexes à une seule race et à une multitude de sexes. On ne sait même plus si sexisme et racisme sont les constats de différences évidentes ou la honte de se croire meilleur en tout. Vive le matériau humain indifférencié qui devra découvrir par la dureté de son expérience que le nouveau sens de la vie est un cul-de-sac et que travail, famille et patrie ne sont pas des gros mots !
Les contradictions du politique sont tellement criantes qu’il est inutile de prendre de la place à s’y appesantir. Que le tout petit nombre qui ne les verraient pas et qui continueraient à en attendre quelque chose en l’état, s’asseyent et ouvrent les yeux.
Ce sont évidemment les conséquences de ce nouveau sens donné à la vie par l’Occident qui sont catastrophiques et qui nous attendent si nous ne réagissons pas. Comme il est strictement impossible de laisser plus à ses enfants que l’on n’a reçu de ses parents sans que d’autres s’appauvrissent, la réalité c’est que la vie n’a plus de sens si l’on n’est pas un salaud et que, tout naturellement, pendant que le système tente de mettre en place une spiritualité collective aseptisée et inefficace qu’il appelle laïcité, la civilisation arabe marque des points en étant cohérente avec sa spiritualité collective, aussi hypocrite que les autres mais aussi vrai refuge pour les douleurs indicibles. La prière en islam, son quatrième pilier, est interdite individuellement et interdite aux enfants impubères. Elle est rituelle et collective.
Toutes les religions sont des spiritualités collectives et elles enseignent toutes l’amour à l’intérieur et la défense vis-à-vis de l’extérieur. Cette défense dans toute l’histoire de l’humanité a été violente préférant donner la mort plutôt qu’accepter une remise en cause du sens de la vie qui est amour à l’intérieur de la civilisation.
La tentative puérile de l’Occident depuis la démission du christianisme qui s’est cru universel, de faire de la laïcité, la nouvelle religion tiède sans épines, génère comme toutes les autres religions vivantes mais avec sa tiédeur, la volonté de tuer tous ceux qui ne veulent pas y adhérer. Pour tuer avec tiédeur on va inscrire la laïcité dans la constitution. Mais quand on n’est protégé que par une barrière de roseau et que l’on a oublié sa propre spiritualité collective qui a été violente et efficace comme toutes les autres, on laisse la place à ce qui est vivant même si cela ne nous correspond pas du tout.
« Vive le matériau humain indifférencié qui devra découvrir par la dureté de son expérience que le nouveau sens de la vie est un cul-de-sac et que travail, famille et patrie ne sont pas des gros mots ! »
Il fallait avoir la lucidité de le penser et le courage de l’écrire. J’entends d’ici les cris d’orfraie des prêtres de la bien-pensance. Soyez en remercié.
C’est un très bel hommage que vous me rendez là. Soyez-en remercié vous-même.
Et si j’ai bien compris votre commentaire précédent, vous faites suivre mes billets. Puissiez-vous être imité.
La laicité n’est que la neutralité de l’état au regard des diiférents cultes, une explication est que la France , historiquement Catholique, Protestante et Juive , à aujourd’hui à intégrer une quatrième religion non présente historiquement , les protestants et les juifs ont eu de tous temps un statut de minorité, parfois pourchassé, mais toujours vaillante , aujourd’hui l’islam fait une concurrence à un catholicisme auquel on a enlevé depuis 50 ans toute sacralité , c’est en fait le catholicisme « soft » qui est devenu une laicité sans ame,réintégrons le sacré dans notre vie et tout reprendra sens !
Je ne peux qu’approuver et accompagner ce commentaire.
« En attendant l’étude de la viabilité d’une vraie démocratie par les deux seules entrées possibles du permis de voter et du tirage au sort, … »
Le permis de voter : intéressant, en quelque sorte un examen de passage, mais comment, par qui, sont choisis les modalités de ce permis, et les examinateurs ?
L’idée est intéressante mais vous ne faites que reculer d’un cran.
En somme : qui décide de la vérité ?
La Vérité (etumos en grec) est ce que nous cherchons tous. La vérité (aletheia en grec) est ce à quoi notre civilisation croit. Le vote ne peut faire évoluer que l’aletheia et il est important pour notre civilisation que le choix soit fondé sur le réel et non sur le rêve.
Le permis de voter pourrait être, comme le permis de conduire, une série de questions à choix multiple ne testant que la connaissance de la réalité. Exemples :
Le PIB est
Réponse 1 : une richesse produite annuellement à se partager.
Réponse 2 : la somme de toutes nos dépenses publiques et privées.
Qui fait les lois ?
Réponse 1 : le Président de la République.
Réponse 2 : le Gouvernement.
Réponse 3 : le Parlement.
Si les questions sont écrites par les élus, il peut y avoir un conflit d’intérêts ou les questions peuvent être sujet de polémiques. Si voter est une responsabilité et si on ne veut pas pour autant réintroduire le vote censitaire (on peut très bien avoir de grands revenus et être bête comme ses pieds ou n’avoir rien dans les poches, mais tout dans la tête), alors on pourrait, peut-être, ne faire voter que ceux qui ont au moins un enfant. S’occuper et élever un enfant est une responsabilité énorme et très réelle.
Tout à fait d’accord pour éliminer le vote censitaire fondé sur la fortune et ne prendre qu’un vote fondé sur la responsabilité.
Et il est vrai qu’il pourra toujours y avoir conflit d’intérêts au moins intellectuellement.
Mais juger de la responsabilité uniquement par le fait d’avoir au moins un enfant, c’est oublier qu’il en faut 3 pour renouveler et qu’en l’état actuel des choses, c’est rendre très vite l’immigration majoritaire, les Européennes sous-traitant le renouvellement de la population au profit de leur carrière.
Bonjour vous écrivez:
« Comme il est strictement impossible de laisser plus à ses enfants que l’on a reçu de ses parents sans que d’autres s’appauvrissent »
J’ai reçu de mes parents une entreprise. Sa valeur était de 37000 €, aujourd’hui cette entreprise vaut 250 000 €. Nous étions une fratrie de 4 et j’ai 4 enfants. Je vais donc laisser à chacun de mes enfants 62000 € soit le double de ce que j’ai reçu moi même. Je n’ai appauvri personne, au contraire, pour développer mon entreprise, j’ai embaucher des salariés qui s’enrichissent eux mêmes.
Donc je ne suis pas d’accord avec votre affirmation !
J’aimerais tellement que vous ayez raison. Mais on oublie trop facilement que l’économie est échange en ne s’intéressant qu’à un côté de l’échange.
Vous évaluez votre entreprise en constatant que quelqu’un l’aurait acheté 62.000 € et qu’on l’achèterait aujourd’hui 250.000 €.
Mais si l’on inonde le pays avec des billets de banque, votre entreprise vaudra beaucoup plus cher car beaucoup de gens auront de l’argent pour l’acheter et se battront pour l’avoir mais vos 250.000 € ne vaudront plus grand chose. En revanche si tout d’un coup il n’y a plus d’argent votre entreprise ne vaudra plus rien car personne ne sera capable de vous l’acheter. La valeur dépend aussi de l’acheteur et de la valeur de la monnaie qui n’est normalement qu’un véhicule d’énergie humaine.
Si vos salariés et vous-mêmes vous êtes enrichis c’est grâce à vos clients qui vous ont donné leur argent pour consommer plus ou moins rapidement ce que vous avez produit (un service instantanément, un pain en un jour, une voiture en 5 ans et une maison en 60 ans). La richesse que vous avez produite a été détruite par vos clients et votre enrichissement a été compensé par l’appauvrissement de vos clients.
Mais si l’appauvrissement est volontaire, l’enrichissement est très moral. Attention tout de même à l’argent facile qui ne serait plus simplement un véhicule d’énergie humaine mais une bulle spéculative, ce qui est le cas actuellement. Seuls les peuples ne savent pas que les monnaies ne valent plus rien.
Merci de m’avoir répondu mais je ne suis toujours pas d’accord.
Mon entreprise valait au départ 37000 €, elle en vaut aujourd’hui 250000 €, sa valeur a donc été multiplié par 6 et cela correspond à la réalité de mes actifs.
J’ai bien environ 6 fois plus d’immobilisations, de stocks, de machines et d’équipements, je peux produire 6 fois plus. Ce que je vais laisser à mes enfants dépend du nombre de mes enfants, faisons donc comme si j’avais seulement un seul enfant.
Vous avez raison pour la valeur qui dépend de l’acheteur, Il est vrai que je connaitrait la valeur réelle seulement quand j’aurais face à moi l’acheteur prêt à signer. Cependant la valeur de 250000 € est une valeur de bilan qui comporte de nombreux équipements en valeur zéro et qui conservent une valeur vénale. Si je détruis l’entreprise et la vends petit bout par petit bout, j’en tirerais peut être plus que si je la vendais d’un bloc mais tel n’est pas mon but.
Vous écrivez:
« La richesse que vous avez produite a été détruite par vos clients et votre enrichissement a été compensé par l’appauvrissement de vos clients »
Ceci n’est pas exact, mes clients se sont enrichis en faisant appel à mes services car sinon pourquoi l’aurait ils fait ? Il est vrai qu’ils m’ont payé pour réaliser des tâches que je savais faire mieux , moins cher et plus vite qu’eux et ils se sont momentanément appauvris, mais ils ont ensuite récupéré cet argent, car sinon pourquoi auraient ils fait appel à moi ?
Nous sommes dans le cadre d’un accord gagnant gagnant où tout le monde s’enrichit. L’enrichissement n’est pas seulement moral, il est indispensable à la pérennité de l’entreprise et des emplois.
Je suis d’accord avec vous sur la monnaie. La monnaie ne vaut rien ce n’est que du papier, c’est juste un outil pour effectuer les transactions. Note bilan comporte très peu de cash.
Pour terminer je reprends votre phrase:
« Comme il est strictement impossible de laisser plus à ses enfants que l’on a reçu de ses parents sans que d’autres s’appauvrissent »
Et j’affirme au contraire qu’il est possible de créer des richesses sans pour autant appauvrir d’autres personnes, ceci par le travail, l’imagination, la recherche de la productivité et le commerce.
Comment pouvez-vous dire en même temps que la monnaie ne vaut rien et que vous vous enrichissez comme vos salariés par la monnaie que vous apportent vos clients ?
Vos clients ne s’enrichissent pas en consommant votre production, ils vivent ou ils survivent. La vie n’est qu’échange et ceux qui s’enrichissent, et il y en a beaucoup, ne le font pas forcément en appauvrissant visiblement les autres. Ils le font surtout en recréant inconsciemment les trois esclavages actuels, celui dans le temps qu’est la dette, celui dans l’espace qu’est la mondialisation et celui, ici et maintenant, qu’est l’immigration.
Il manque à vos raisonnements le passif de l’actif, l’origine de l’énergie de la monnaie et donc la compréhension que la monnaie est, ou devrait être, un véhicule d’énergie humaine. Je vous invite à lire l’intervention que j’ai faite sur ce sujet en février 2017 et que vous pouvez lire ici.
Le gagnant gagnant est un leurre qui veut mathématiser les plaisirs du boulanger et de son client qui ne sont pas les mêmes. Tous les deux sont contents de leur échange mais le pain a été fabriqué et consommé, le boulanger a gagné l’euro que le client a perdu. Voila la réalité économique.
Mais je vous remercie d’ouvrir la discussion.
Le client du boulanger a perdu un euro mais il a mangé et grâce à cela il a survécu.
Se maintenir en vie est il s’appauvrir ? ?
Survivre est un but et ce n’est évidemment pas s’appauvrir. Mais perdre un euro, c’est s’appauvrir.
Mon cher Marc,
Tu touches là au coeur du mal dont souffre l’Occident : la perte de spiritualité. Sans spiritualité, point de civilisation. La nôtre crève de perdre la sienne. Je devrais dire « d’avoir perdu la sienne », car il y a beau temps qu’en Europe occidentale au moins, elle n’existe plus qu’à l’état résiduel, dans les pays catholiques aussi bien que protestants.
Je suis parfaitement en accord avec ton analyse, que tu exposes toujours avec pédagogie. Un seul point me gêne et c’est donc sur celui-là que je m’attarderai. Je doute que l’Occident veuille faire de la laïcité sa nouvelle religion. En réalité, seule la France est un pays laïc au sens propre du mot, et c’est d’ailleurs ce qui la rend plus faible face à l’islam conquérant. Devant lui, la mélasse laïque républicaine équivaudra à une digue de sable opposé à un ouragan. La meilleure preuve de sa faiblesse est la hargne de nos modernes républicains qui ne s’en servent que… contre le christianisme. En effet cette laïcité devenue laïcisme traque les crèches, les croix, mais fête le ramadan ! Les pays non laïcs, c-à-d finalement tous les autres, pourront élever une digue plus solide en ne s’interdisant pas de revenir au christianisme. Car ne nous y trompons pas, seul le christianisme pourra sauver l’Europe.
Evidemment, le pape actuel, tout empreint de relativisme religieux et tout aussi empressé que la mairesse de Paris de souhaiter un bon ramadan aux musulmans, est un mauvais chef spirituel face à l’ennemi qui nous guette. Toutefois, on remarque avec intérêt que le rejet de la mondialisation, de l’UE, de la fausse démocratie, de l’islamisation, de l’immigration et autres douceurs nous arrive telle une vague, des pays de l’Est qui brandissent sans complexe leurs bannières orthodoxe et catholique. Ceux-là, ne songent pas à la laïcité ! L’Autriche et l’Italie, récemment touchées par la vague, n’ont jamais été laïques. Quant à l’Allemagne, peut-être la prochaine à basculer, elle ne s’embarrassera pas non plus de laïcité. Rappelons la décision de la Bavière de réintroduire le crucifix dans les bâtiments publics.
Bien amicalement,
Pierre
Je suis entièrement d’accord mon cher Pierre et quand j’ai écrit l’Occident, je pensais à la France qui m’intéresse tout particulièrement.
La laïcité est la négation de la spiritualité collective.