La respiration est-elle plus importante que l’alimentation ou lui est-elle accessoire ? L’une ne pourrait-elle pas remplacer l’autre si l’une des deux venait à manquer ? Chacun voit bien l’inanité de ces questions mais ne peut que constater leur actualité si l’on remplace ces deux mots féminins par un mot masculin, l’homme, et par un mot féminin, la femme.
La nature a pourtant doté la femme de la seule capacité à fabriquer les enfants, donc le futur, l’homme n’en étant que le déclencheur indispensable. Parallèlement la même nature que l’on peut appeler Dieu, a doté l’homme d’une force physique supérieure à la femme qui a du, pour se faire respecter, approfondir sa finesse et prendre le pouvoir à la maison dans quasi toutes les civilisations pendant que l’homme gardait ce pouvoir à l’extérieur de la maison.
La vague actuelle d’individualisme triomphant a mis à mal cet équilibre et chaque sexe succombe de plus en plus souvent pour exister, à l’utilisation perverse de ses forces. La société réagit actuellement très heureusement contre les violences faites aux femmes. Elle devrait réagir aussi quand certaines femmes dégradent leur finesse en ruse et en manipulation du côté nigaud des hommes.
Cette vague d’individualisme parachève l’effondrement de notre civilisation qui s’est déroulée en trois temps sous nos yeux absents. Le XIXe siècle avec la révolution industrielle a négligé l’individu qui a tenté de résister par le romantisme et le socialisme. Notre civilisation croit avoir ensuite tué Dieu au XXe siècle avec ses trois matérialismes, communisme, fascisme et capitalisme, le dernier peinant à mourir. Et pour terminer le travail, ce qui reste de notre civilisation cherche actuellement au XXIe siècle à affaiblir voire à ridiculiser tous les groupes comme la famille, l’église ou la nation en survalorisant l’individu et en ne voyant plus qu’une famille humaine, une spiritualité universelle et une gouvernance mondiale, bref, une nouvelle tour de Babel qui veut à nouveau transpercer le ciel. Les seuls groupes qui donnent l’illusion de tenir, sont les associations grâce à leur côté évanescent et éternellement renouvelable, et les sociétés commerciales grâce au mensonge éhonté sur lequel elles sont toutes construites, le principe de continuité, base de la comptabilité et des bilans et qui réfute dogmatiquement la mort en légalisant le mensonge. Quand une entreprise s’arrête il faut généralement multiplier son passif par deux et diviser son actif par dix.
Deux fantasmes médiatiquement entretenus, la parité et l’homosexualité, n’alimentent-ils pas l’effondrement de notre civilisation par leur individualisme exacerbé ?
La parité que l’on nous vend comme juste et bénéfique, rompt l’harmonie entre l’homme et la femme car il ne peut y avoir de parité dans la fabrication des enfants et au moins au début de leur façonnage prépubertaire. Les femmes envahissent tous les métiers en en excluant progressivement les hommes comme c’est déjà patent en médecine et en droit. Et quand la force physique est indispensable, c’est l’immigration et la machine qui prennent le relais des hommes. L’immigration maghrébine et subsaharienne fait aussi largement plus de trois enfants par femme quand les femmes blanches dont la seule évocation fait soupçonner de racisme, en font en moyenne à peine plus qu’un, acceptant tacitement la fin de notre civilisation
Les hommes assistent impuissants à la « matriarchisation », à la mécanisation et à l’immigration de notre société. Ils se féminisent et dilapident leur force physique inexploitée en salle de sports ou en violence contre les autres ou contre eux-mêmes. Les suicides se multiplient dans l’indifférence générale.
L’homosexualité que l’on ne préconise pas mais dont on condamne le refus est avant tout un mystère que l’on ne veut élucider. Est-elle acquise ou innée ? Innée elle serait génétique à cause d’un gène auquel personne ne croit suffisamment pour le chercher. Acquise elle culpabiliserait les parents qui, quoi qu’on en dise, la vivent comme un malheur. Personne ne veut se souvenir que les Grecs avaient parfaitement vu que l’homosexualité n’est qu’un passage dont la société actuelle ne parle jamais. A Athènes les familles confiaient leur éromène de 12 ans à un éraste de 18 ou 20 ans avec mission de le préparer à l’âge adulte en tous domaines y compris sexuel. Et si l’homosexualité faisait partie de cette étape, elle n’en n’était pas l’essentiel et n’était qu’un moment. Celui qui y restait coincé était méprisé et pouvait même dans certains cas extrêmes, être exécuté par apotympanismos.
Ce passage, conscient ou inconscient, qui s’évacue souvent par le sport, est la première approche de l’autre, pas trop différent de soi et qui intimide moins qu’un abord direct de l’autre sexe. Il ne mérite ni honneur ni indignité, il est tout simplement naturel. Mais y rester bloqué génère une souffrance à vie qui mérite sympathie, compassion ou empathie, quel que soit le préfixe que l’on met à la souffrance que génère ce blocage. Il est triste de voir actuellement cette souffrance tenter de se compenser par un étalage accrocheur et, quand un adolescent a la franchise d’exprimer son malheur et même envisager de se supprimer quand il se croit homosexuel, il est scandaleux de lui conseiller de s’assumer et de ne pas au contraire dédramatiser en éclatant de rire et en lui rappelant qu’il n’est que comme tout le monde.
Se trouvera-t-il suffisamment de citoyens avec assez d’humilité, de courage et de bon sens pour diffuser ces vérités simples dont l’oubli nous accable ?
Marc votre bon sens n’est que subjectif et je me refuse à le diffuser.
Vous croyez qu’il ne s’agit que de souffrances et de blocages mais j’ai très souvent pu observer qu’il ne s’agissait rien de plus qu’amour et bonheur.
Comment expliquez-vous cela ?
Je suis sûrement très dupe et bien vert pour prendre conscience de la réalité des choses telle que vous l’énoncez.
J’imagine qu’à vos yeux ce n’est que la représentation d’une tendance moderniste et vulgaire.
J’invite les gens qui ont la même pensée que vous à garder leur empathie, sympathie, compassion, ou dégoût et à s’occuper de trouver leur propre équilibre sentimental avant de s’occuper de celui des autres.
Il y a des chances, et je vous rejoins sur cela, que la fin de l’humanité puisse être le fait de l’Homme lui même mais je doute sincèrement que le mélange des cultures, les flux migratoires, l’homosexualité puissent avoir un impact aussi majeur que vous l’annoncez ici.
Je pense en revanche ne pas trop me tromper en disant que la Nature à toujours su remettre l’Homme à sa place alors ne vous en faîtes fais pas, ce n’est qu’une question de temps avant que notre défaut d’humilité soit sanctionné.
Un citoyen bien peu courageux.
Je savais en écrivant cet article qu’il générerait de la passion. J’aime la contradiction et ne suis jamais sûr d’avoir raison. Mais je ne crois pas au bonheur des homosexuels qui ont trop besoin de l’affirmer mais qui ne doivent en aucun cas créer du dégoût. Le lecteur et l’histoire trancheront. En tous cas merci pour cette expression différente.
Je rajouterai simplement avec une certaine inquiétude que ne pas voir les problèmes, ce n’est pas les résoudre.
je comprend votre analyse mais je m’étonne de trouver autant de divorce chez les homos que chez les hétéros ! Nous sommes tous à la recherche du bonheur absolu !!!!
En nous faisant naître, on nous a imposé de vivre jusqu’à notre mort. En nous mariant nous choisissons dans notre civilisation de nous engager à partager notre vie jusqu’à la même limite « pour le meilleur et pour le pire ».
Le divorce est le constat que les droits individuels sont plus importants que l’engagement public. Il est une expression supplémentaire de l’individualisme actuel dont on perçoit mal combien il est mortifère.
La farce du mariage homosexuel n’est que la continuité de la reconnaissance que le mariage hétérosexuel est malheureusement devenu une farce. Aucune farce n’est durable et une farce peut apporter le plaisir mais en aucun cas le bonheur.
comme d ab tu fais expres de provoquer !!!
« la femme est l avenir de l homme » et la le poete a tjrs raison
et l homosexualite menace pas du tout notre societe par contre il ya peut etre des homos chez daeche …..
En importance l’homosexualité ne menace en effet pas plus la société que la parité, bien au contraire. N’est-ce pas intéressant de constater que quasiment aucun dirigeant européen n’a d’enfant ? France, Allemagne, Italie, Royaume Uni…
La religion est un choix, la race est un constat. L’homosexualité, « l’orientation sexuelle » comme ils disent, choix ou constat ? Peut-on sérieusement en parler sans répondre à cette question ?
Cher Marc. L’ humain occidental refuse à présent d’appartenir au monde animal. Il refuse donc la notion de sélection ou darwinisme . Seul le darwinisme « social » lui parle. Il est vrai qu’un homme laid mais riche à plus de chance de transmettre son ADN que l’inverse. Les femmes éduquées font moins d’enfants et plus tard. C’est vrai dans de nombreux pays émergents. Moi qui suis malthusien, je n’en suis pas fâché ! Les homosexuels ont ou auront des enfants, mais pas des grandes fratries ( je pense). Leurs enfants ne seront pas forcément homosexuels. Le nombre d’individus compte moins que leur qualité. Oscar Wilde les appelait les » happy few « . Le souci en Occident n’est pas tant la baisse de la natalité que le choix de l’immigration non contrôlée. Enfin pour donner une perspective immémoriale , je te rappelle que l’analyse de l’ADN mitochondrial des populations européennes, montre que seuls huit groupes existent. Cela veut dire que tous les européens et leurs cousins des Amériques descendent de huit femmes seulement! Ce sont nos aïeules méritantes. Toutes mes amitiés, cher Marc. Olivier