On me demande souvent ce que la compréhension ou l’incompréhension de la monnaie change dans son utilisation concrète. Beaucoup me disent : « D’accord la monnaie est de l’énergie humaine stockée. Et alors ? »
Par ailleurs, même des gens sérieux comme Etienne Chouard disent que la monnaie créée par les banques lors d’un prêt est détruite lors de son remboursement.
Il n’en est malheureusement rien car le bon argent, créé par le travail de l’emprunteur qui a stocké son énergie dans cet argent, n’est pas détruit. Il est venu remplacer à la banque la fausse monnaie qu’elle avait créée par la double écriture au moment du prêt.
La banque crée de la fausse monnaie et la blanchit en l’échangeant contre de la vraie monnaie, stockage d’énergie humaine.
Les petits malfrats, y compris les grands trafiquants de drogue, perdent beaucoup d’argent en blanchissant leur argent sale. Ils récupèrent toujours moins en propre que ce qu’ils mettent en sale quelle que soit la méthode de blanchiment.
Les grands malfrats font beaucoup mieux. Ils récupèrent en argent propre grâce à l’usure, pardon ! à l’intérêt, plus d’argent que l’argent sale qu’ils ont créé.
Voila à quoi peut servir la compréhension de la monnaie.
Argent sale, argent sale, fausse monnaie…Arrêtons de nous gargariser. Le brave homme qui a emprunté a reçu de l’argent vrai ou virtuel, peu importe, mais il s’agit d’une contrepartie bien réelle qui lui a permis de se doter par avance d’un bien dont l’argent propre lui manquait au moment de l’emprunt. La banque offre là un service qui comme tout service mérite rémunération. Qu’à partir de ce principe les banques, compagnies d’ assurance et autres excités par l’appât du gain en viennent à mettre en péril le système financier en transformant ce service à l’origine en fausse monnaie à l’arrivée, soit. Mais ce n’est pas pour autant le principe qu’il faut condamner à force d’images fortes et de comparaisons douteuses, mais son manque de régulation. La banque est un outil devenu indispensable à notre mode de vie moderne, comme la voiture. Mais si elle est mal dirigée, comme la voiture, elle va dans le décor.
Le problème est que les intérêts immédiats des politiques et des banquiers se mélangent et personne ne veut rien changer…Pour que le conducteur du bus ne mène pas son véhicule dans un arbre, les passagers ne doivent pas lui adresser la parole…
Certes la banque est devenue indispensable à notre monde moderne. Mais c’est après avoir compris que la monnaie est de l’énergie humaine stockée qu’on comprend pourquoi le prêt à intérêt est condamné par toutes les sagesses et religions du monde. Il est condamné car il est impôt par la dévaluation de fait qu’il génère et donc par le paiement par tous du gain de certains.
Je ne condamne pas le prêt à intérêt mais il ne peut être fait que par l’Etat donc par une banque nationalisée pour deux raisons : d’abord celle que je viens d’indiquer dans ce billet qui est le blanchiment par le privé d’une fausse monnaie créée par le même privé; ensuite par la compréhension que l’intérêt est un impôt et que seul l’Etat peut lever l’impôt.
En terme bancaire, cette création monétaire faussant entres autres la valeur du travail s’appuie sur le système de réserve fractionnaire conféré par la licence bancaire. En termes simples, avec 1000 dans un compte on peut prêter 50000 à un autre compte. Le ratio entre passif et actif n’a pas cessé d’augmenter depuis des décennies (cf. La banque de France de 1801), depuis que l’Etat de droit a vu son pouvoir régalien de battre monnaie être détenu par des intérêts privés.
bonjour à tous;
monnaie fiduciaire et scripturale.
les banques fonctionnent comme les pyramides de Ponzi.
ce sont des bulles. j’ai 1 mais je te prête 5 c’est avec l’argent du précédent,
et avec les intérêts d’un calcul savant, ce que chaque emprunteur commence a payer, je prête au suivant. Si chacun demande son du j’ai pas les moyen je fait faillite et tout mes clients n’ont plus rien sauf les premiers.
L’énergie du travail n’a plus sa valeur première à cause des requins qui spéculent depuis des siècles. Toujours plus pour eux avec moins pour les autres.
Il me semble avoir vu que 1% de la population mondiale possède 80% du patrimoine. Le reste est partagé en force de travail et de famine pour les 6,7 milliard d’individus de ce monde..
Bravo à la déité du fric.
Pour les trafiquants,il est vrai qu’ils blanchissent à la lessiveuse des banques cupides par nature; mais sinon ils payent en liquide, l’argent du marché noir n’accepte pas les chèques.C’est l’échange de la mondialisation.