Est-il vraiment nécessaire d’anoblir De Gaulle pour l’honorer ?

Depuis un certain temps c’est une déferlante. De Gaulle est anobli par tous les journalistes qui voient le « De »  de son nom comme une particule. C’est du de Gaulle par ci et du de Gaulle par là. Même l’académie du gaullisme l’anoblit pout l’honorer.

Faut-il rappeler que de en néerlandais, en flamand et en patois picard, est l’article le ou la comme le the anglais ? Il y a en Belgique, entre de multiples autres, des De Smet, des De Vos, des De Clercq, des De Vriendt, des De Backer, comme il y a en Bretagne des Le Goff, des Le Roux, des Le Guen, des Le Cam ou des Le Gall.

Pour comprendre l’origine du Gall en Bretagne ou du Gaulle en Picardie, il faut suivre la proximité anglaise dans ces deux provinces et constater que De Backer est au départ le boulanger. Le passage de la lettre G à la lettre W est très mal connu et probablement lié à des prononciations proches il y a plusieurs siècles. Personne ne conteste que William et Guillaume ou Walter et Gaultier, sont les mêmes prénoms. En revanche peu de gens remarquent que win c’est le mot français gain, war le mot français guerre, ward le mot garde, walet le mot galette comme on appelait le portefeuille en patois poitevin que parlaient les Plantagenet, wasp le mot guêpe avec le s remplaçant l’accent circonflexe comme dans fenêtre et défenestrer.

Le Gall et De Gaulle sont donc tout simplement originellement des murs  (wall en anglais) et il y a d’ailleurs des Le Mur en Bretagne.

De Gaulle n’avait-il pas d’ailleurs davantage la solidité d’un mur que l’allure d’un marquis ?

L’idéologie perverse et stupide de la croissance économique et de l’investissement

L’être humain est normalement animé par sa raison symbolisée par sa tête, ses émotions symbolisées par son cœur et ses besoins symbolisés par son ventre. Sa vie s’harmonise théoriquement entre la réflexion, l’action et l’échange. Son efficacité vient, mentalement de l’équilibre entre ces différentes approches, et socialement du fait que les autres voient sa production personnelle comme une richesse.

Mais tout cela a été bouleversé depuis un demi-siècle, depuis qu’un argent venant de nulle part coule à flots dans certaines poches et a emporté la raison pour ne se soucier que de satisfaire des besoins exagérément multipliés. La raison ayant été mise au rencart, l’émotion a pris le pouvoir. Elle est entretenue par les médias et permet à une classe politique et administrative médiocre de se maintenir au pouvoir en générant et en stimulant toutes les peurs, sanitaire, climatique, terroriste, va-t-en-guerre et même existentielle.

Les peuples, mentalement asservis et émotivement rassasiés, sont les complices de leurs pseudo-élites en appelant scandaleusement démocratie cette complicité dans l’émotion et dans l’oubli de la raison. Tous laissent monter à l’infini une dette himalayenne que personne n’a envie de regarder parce que c’est elle qui fait tout le travail en pensant se récupérer sur les esclavages futurs.

Deux mots qui ne font plus bondir personne, éclairent et reflètent bien la folie perverse actuelle : la croissance économique et l’investissement.

La croissance serait, à les entendre, cette création de richesses à se partager, ce moyen de rembourser la dette et de faciliter la vie. Elle existerait forcément puisque l’INSEE, havre de polytechniciens, la chiffre par le PIB.

L’investissement serait cette invention extraordinaire où l’argent (venant de nulle part rappelons-le) se planterait comme un légume et ferait des petits sans photosynthèse et sans terre nourricière.

Nous avons volontairement oublié que, si la vie est mouvement, la vie économique n’est qu’échange ou transformation et en aucun cas création. La valeur ajoutée des entreprises que chiffre le PIB, n’existe que par la valeur retranchée au portefeuille de leurs clients. Le PIB chiffre la somme des échanges entre des productions et de l’argent. Il n’y a aucune création. Mais en créant depuis 50 ans dans toutes les banques, de la monnaie sourcée dans le futur par la double écriture, le système laisse croire à tous ceux qui s’acceptent imbéciles, que des tas de productions inutiles voire nocives, sont des créations de richesses.

Quant à l’investissement, une fois que l’on a compris que la croissance n’est pas création mais échange, si de l’argent rapporte de l’argent, c’est automatiquement qu’un appauvrissement s’est fait simultanément autre part. C’est réellement de l’usure mais investisseur sonne mieux à nos oreilles qu’usurier. Ne pas en avoir conscience, c’est vouloir rester dans un rêve éveillé très contemporain. En avoir conscience et continuer à encenser l’investissement, c’est avoir un mépris certain pour les autres et pour l’honnêteté intellectuelle.

Mais tant que le trio infernal médias, politiques, universitaires continuera à faire croire que la croissance économique est une création de richesses à se partager et que l’investissement est une dépense intelligente et courageuse, nous continuerons à tuer notre civilisation en confondant notre rêve d’émotions comblées et de besoins satisfaits, avec la réalité de notre raison délaissée et abandonnée à un argent sourcé sur des esclavages futurs.

Une course contre la montre est actuellement en cours sous nos yeux entre la trop lente prise de conscience par les peuples occidentaux de l’impasse dans laquelle les mènent leurs dirigeants, et l’activisme destructeur de ces mêmes dirigeants. Des décisions de plus en plus nombreuses sont prises pour donner aux organisations supranationales non élues, créant tout l’argent qu’elles veulent, le droit de supprimer en douceur familles et patries pour créer un gouvernement mondial d’individus apparemment diversifiés mais surtout standardisés. Ce gouvernement théorique vivrait de la croissance économique, c’est-à-dire de l’esclavage des peuples qui perdent actuellement dans un individualisme forcené, et malheureusement avec le consentement aveugle d’une grande partie d’entre eux, les deux protections de leur famille et de leur patrie.

La confusion entre production et richesse fait des ravages

En ce jour de fête du travail rappelons-nous que le travail produit mais qu’il ne crée pas systématiquement des richesses. Faut-il mentionner qu’une vache produit de l’urine et du lait, des veaux et des bouses, et que tout n’est pas richesse ? Du haut en bas de l’échelle sociale la confusion entre production et richesse fausse pourtant toutes les réflexions économiques et entraîne les peuples à l’abîme sous le regard satisfait de leurs dirigeants.

De Philippe Aurain, financier reconnu après avoir été déformé à l’université Paris Dauphine, à Nathalie Arthaud représentante autoproclamée du peuple, en passant par tous les journalistes qui assènent que le PIB est le chiffrage de la création de richesses et que la croissance en est l’approche qualitative non définie, il y a quasi-unanimité pour confondre production et richesse.

Philippe Aurain déclame sentencieusement dans Contrepoints du 23 avril « un choix économique peut affecter le volume de production (donc de richesse) et la répartition de cette richesse. Les premiers correspondent à la ‘’taille du gâteau’’, les seconds à l’allocation des ‘’parts du gâteau’’ ». Nathalie Arthaud voit le 8 avril sur Europe1 notre société qui « regorge de richesses » et les ouvriers qui « font les richesses ». Chacun s’évertue à trouver comment améliorer la répartition d’un gâteau qui n’existe pas.

Alors que la production est le constat d’une réalité, la richesse n’est qu’un regard sur une possession. Mais ce regard peut se transformer en constat collectif par le chiffrage en argent dépensé pour acheter cette possession au vendeur. La notion d’échange, réalisé ou simplement possible, est fondamentale dans l’idée de richesse. C’est l’acheteur réel ou potentiel, et lui seul, qui transforme une production en richesse en l’échangeant contre de l’argent. L’économie n’est qu’échange et non création, contrairement à une croyance quasi générale. Depuis 50 ans cet échange est faussé par la déconnection des monnaies de valeurs antérieurement reconnues comme l’or, l’argent ou tout résultat de travail humain déjà effectué efficacement.

Nous nous croyons riches parce que depuis la deuxième guerre mondiale, avec un emballement frénétique depuis 1971, nos dirigeants fabriquent, qui des dollars, qui des euros, qui des livres, pour pouvoir transformer toutes les productions en richesses, en faisant monter à l’infini des dettes irremboursables.

Cette fabrication, à la pelle et à l’envi, crée mathématiquement un esclavage à réaliser quelque part pour nourrir cette énergie monétaire factice par une énergie humaine bien réelle mais avec une contrepartie déjà consommée. Personne ne s’interroge sur la quantité d’esclaves qu’il va falloir sur cette Terre pour rééquilibrer notre consommation de productions bien réelles qui ne sont que des richesses imaginaires.

Les universitaires regardent ailleurs, trop occupés par leurs carrières et leur idéologie. Les politiques pensent tout régler par la création de richesses, plus par bêtise que par méchanceté et trop préoccupés par créer l’émotion qui les fera réélire. Beaucoup de petits salopards font des fortunes démesurées en s’appropriant des productions avec le concours de banques qui leur prêtent un argent créé pour eux. Cet argent transforme des productions superflues en richesses habilement vendues. Les médias n’y comprennent volontairement rien, mais ce que l’on appelle « l’état profond » qui mène l’occident, est conscient de l’impasse dans laquelle nous avançons et imagine des solutions que les peuples vont devoir subir sans les connaître car ils se révolteraient sans pour autant comprendre que notre façon de vivre depuis 50 ans rend ces solutions inéluctables tant que le monde accepte l’idée d’une solution unique partout.

Là se situe le vrai clivage entre les peuples qui ne désirent que vivre au mieux chez eux en échangeant leur énergie avec leurs voisins, et les prétendues élites, soudoyées par l’état profond et soumises à lui, qui veulent limiter l’humanité à 500 millions par n’importe quels moyens dont bien évidemment la guerre nucléaire, mélanger cette humanité jusqu’à ce qu’elle soit uniforme, la digitaliser pour tout connaître d’elle et éliminer les récalcitrants, et enfin lui imposer une solution unique, aujourd’hui inconnue appelée innovation, recherche ou développement. La seule chose certaine est que cette solution, pour l’instant inconnue, ne s’encombrera pas de spiritualité.

Sans prendre conscience du désastre que crée partout une énergie monétaire venant de nulle part, on ne peut comprendre la réélection de Macron, la déconstruction systématique des civilisations, la guerre en Ukraine, la volonté occidentale de pousser la Russie à la guerre nucléaire, l’achat de la partie la plus veule des peuples pour donner l’apparence de pouvoir aux minorités tout en appelant cela la démocratie. La Russie et l’Islam résistent mais ils sont bien seuls et bien diabolisés.

Nous avons oublié les deux bases d’une civilisation qui sont une religion et l’harmonie entre la réflexion, l’action et la communication. Notre civilisation continuera à s’éteindre tant que nous ferons de la laïcité, un ersatz de religion fade sans créateur et sans fidèles. Elle s’éteint en se réduisant à de la communication, la réflexion s’étant absentée et l’action étant confiée à une énergie monétaire factice et donc en réalité à un esclavage à ressusciter d’urgence tout en le condamnant vigoureusement.

Pourtant rien n’est perdu et l’Histoire nous apprend que le bon sens humain gagne toujours contre les constructions intellectuelles brillantes mais inadéquates.

C’est lorsque les peuples reprendront l’initiative en acceptant de mourir pour ne pas simplement survivre sans vivre, que l’état profond perdra sa bataille et que chaque civilisation construira sa solution en complémentarité et en respect des solutions des autres.

Il faut être repu pour chanter avec Brassens « Mourir pour une idée, d’accord mais de mort lente ». L’énergie monétaire nous a rendus repus et rondouillards, nous lamentant sur les exceptions dont nous avons besoin pour ne pas nous regarder nous-mêmes. Nous n’avons surtout pas envie de regarder les réalités en face.

Nous ne trouverons des solutions que lorsque nous accepterons de prendre conscience de l’ampleur du problème et pas simplement de certaines de ses conséquences en les prenant séparément et émotivement, une par une, pour les diluer sans les affronter.

La fin de la récré, commencée en 1971, sifflée par Poutine le 23 mars 2022:

C’est passé presque inaperçu tellement nos médias sont nuls en économie, y compris d’ailleurs malheureusement les journaux économiques.

Après avoir ridiculisé la tentative occidentale de dévaloriser le rouble, en le liant à l’or et en permettant à tous les Russes d’acheter de l’or avec leur monnaie, Vladimir Poutine a décrété le 23 mars que le gaz russe devrait dorénavant être payé en roubles alors qu’il était payé en dollars ou en euros.

Le prétexte en est que les occidentaux ont gelé les réserves de la Russie en dollars et en euros, ce qui impose à la Russie de se faire payer en une monnaie à laquelle elle a accès, la sienne. Comme le monde manque d’énergie fossile et qu’il y a deux fois plus de demandeurs que de fournisseurs, la réponse enfantine outrée des dirigeants actuels de l’Europe de refuser de payer en roubles, invoquant une rupture de contrat, ne va pénaliser que l’Europe à la grande joie de l’Afrique et de l’Asie.

Mais ce n’est que l’étincelle qui va créer un incendie dont le capitalisme anglo-américain ne pourra pas se remettre. Pour bien le comprendre, il faut une fois de plus commencer par revenir à ce qu’est la monnaie, véhicule d’énergie humaine antérieurement bien utilisée. Toutes les monnaies du monde jusqu’au 15 août 1971 ont toujours été, soit en une matière préalablement reconnue comme une richesse comme le sel, le, bétail, l’or ou l’argent, soit en une matière étroitement liée à l’une de ces matières reconnues comme richesses. C’était encore le cas lors des accords de Bretton Woods en 1944 ou toutes les monnaies se sont liées au dollar, lui-même lié à l’or.

Mais le 15 août 1971 Richard Nixon a déconnecté le dollar de l’or, déconnectant ipso facto, sans rien leur demander, toutes les autres monnaies de l’or, et laissant les banques centrales imprimer autant de billets qu’elles créaient simultanément des créances sur les peuples, et laissant les banques commerciales créer quasiment autant d’argent qu’elles le voulaient par la double écriture.

A commencé alors un monde magique apparemment merveilleux qui aura duré 50 ans où, pour caricaturer, la Russie fournissait les matières premières, la Chine les transformait, et l’Europe comme l’Amérique du Nord, payait tout ça avec une monnaie de singe qu’elle fabriquait autant qu’elle voulait et que tout le monde devait admirer puisque le dollar et l’euro étaient officiellement des « monnaies de réserve » vu la puissance de leurs armées.

La stupidité incroyable des dirigeants occidentaux a autorisé
Vladimir Poutine , par les sanctions téléguidées de Washington, à revenir au bon sens interdit depuis un demi-siècle. Il a décidé que ses matières premières seraient dorénavant payées en une monnaie dans laquelle il a confiance et qui a une vraie valeur en or. La valeur du rouble a d’ailleurs immédiatement bondi par rapport au dollar et à l’euro pendant que Macron déclamait que nous ne paierions pas en roubles. La Chine, qui accumule l’or depuis des années comme la Russie, va évidemment se faire payer assez rapidement en yuans en les liant aussi à l’or et les Américains comme les Européens de l’ouest vont devoir moins s’intéresser au climat, au terrorisme, au féminisme, au LGBTQI…, aux pandémies, aux sports d’hiver, aux congés payés et à toutes les sodomies de lépidoptères si chronophages, pour se mettre au travail, à nouveau lié à la survie comme depuis le début de l’humanité jusqu’au 15 août 1971.

La récré est finie et les médias, s’ils étaient honnêtes, préviendraient tous les futurs migrants que l’Europe ne va très bientôt plus être le pays de Cocagne qui les attirent tant aujourd’hui. Mais tant de gens croient dur comme fer que le PIB est une création de richesses à se partager annuellement, que le réveil va être terriblement dur et donc probablement violent.

Vu l’incroyable incompétence qui a fait émotionnellement sanctionner la Russie sans réfléchir aux conséquences, le slogan « Tout sauf Macron » devient de plus en plus difficilement réfutable.

Que nous apprend sur nous-mêmes ce qui se passe ?

Début décembre, en attente de la présidence française de l’Union européenne, Emmanuel Macron a détaillé « l’Europe puissance » dont il rêve. Il veut utiliser la présidence française pour créer un « nouveau modèle de croissance européenne ». « Nous devons garantir notre capacité à avoir des champions, à créer des emplois sur notre territoire et à définir des standards de demain » a-t-il précisé en enfilant l’habit mondialiste de la concurrence comme moteur de la prospérité.

Les 10 et 11 mars il fera à Versailles un grand show médiatique (et par inadvertance électoral) sur ce thème avec tous les gouvernants européens aussi perdus que lui. Pourquoi perdus ? Parce qu’ils sont quasiment tous convaincus que l’énergie monétaire peut remplacer l’énergie humaine comme les Américains du Nord l’ont montré avec le plan Marshall, la conquête de la lune et les guerres de Corée et du Vietnam et comme Emmanuel Macron l’a expérimenté en compensant avec de l’argent venant de nulle part, l’arrêt de l’activité humaine des confinements. Comme depuis le 15 août 1971, les puissants peuvent créer autant d’argent qu’ils le souhaitent en laissant au futur, l’effort de trouver l’énergie humaine indispensable à son efficacité, le rêve s’installe dans une société fondée sur l’énergie monétaire et sur un remboursement fantasmé par une création de richesse imaginaire toujours promise pour demain. Les outils de la propagande sont là et les peuples croient en toute bonne foi que le PIB est un produit dont on peut utiliser des pourcentages alors qu’il n’est qu’une dépense que l’on augmente malheureusement sans difficultés. On a convaincu les peuples que la croissance est un enrichissement alors qu’elle n’est qu’augmentation des dépenses et donc appauvrissement tant que l’argent dépensé est créé à partir de rien. Les peuples n’ont pas envie de voir que la valeur ajoutée des entreprises n’existe que par la valeur retirée du portefeuille de leurs clients. Ce rêve occidental, incarné chez nous par Emmanuel Macron, a conquis grâce aux médias une majorité de la population qui, ravie de ce rêve impossible, va réélire Macron pour continuer à rêver et à s’autodétruire dans le féminisme, le LGBTQ…, l’immigration, le « wokisme » et l’incompréhension des deux bases de l’économie qui ne sont même plus enseignées dans nos universités. Ces bases, « La vie en groupe n’est qu’échange d’énergie humaine » et « La monnaie n’est qu’un véhicule d’énergie humaine bien utilisée » ne sont non seulement plus reconnues mais l’Occident fait tout pour les faire oublier partout en utilisant l’énergie monétaire apparemment gratuite et très électorale à court terme. Sa seule chance de succès est de l’imposer à l’ensemble de la Terre pour que les esclavages nécessaires pour apporter la force de l’énergie humaine à la monnaie, se mettent en place naturellement et sans alternative. C’est le combat actuel de ce que l’on appelle l’Occident avec son bras militaire l’Otan qui avance vers l’est et dans le Pacifique.

Pendant que l’Occident se suicide dans son idéologie monétaire donnant le pouvoir aux plus démagogues, il est intéressant de regarder comment, dans le reste du monde, trois entités résistent par leurs cohérences à l’incohérence de notre civilisation défaillante. Ces trois entités ont pris conscience que le collectif, s’il veut durer, doit être considéré comme plus important que l’individuel.

La Chine tente de construire un monde où l’humain est cantonné dans une survie contrôlée et où l’individu est uniformisé ou écarté. Le sens de la vie s’y voit difficilement. L’Islam trouve de nouvelles forces conquérantes dans un retour au Coran littéral, incréé puisque parole divine, demandant clairement de supprimer physiquement ou au moins d’abaisser les juifs et les chrétiens. Sans un abandon de certains passages du Coran transmis oralement pendant deux siècles avant d’être écrits, la confrontation est inévitable.

La troisième entité est plus floue car elle vient en ordre dispersé de l’Europe de l’est et résiste à l’incohérence occidentale. La Pologne et la Hongrie par exemple rejettent les nouvelles contraintes que le suicide occidental veut leur imposer mais, marquées par leur histoire, elles ne semblent pas voir que la Russie résiste aussi à sa manière et est leur allié civilisationnel.

On ne peut comprendre la réaction russe actuelle si l’on ne comprend pas la lente conquête de l’est par l’argent des États-Unis telle qu’elle a été parfaitement étudiée dans le reportage factuel de Canal+ https://youtu.be/4NOdoOQsouE que chacun devrait regarder tranquillement. Ce reportage a plus de 17 ans et date de 2005. Les US proposent un monde tournant sur le rêve d’une énergie monétaire illimitée fascinant la fragilité des jeunes, et non plus un monde fondé sur l’énergie humaine factuellement limitée, que cette limite soit un bien ou un mal. Depuis 2005, et surtout depuis 2014, le gouvernement ukrainien a clairement choisi, comme Emmanuel Macron, le monde impossible occidental fondé sur l’énergie monétaire que les États-Unis et l’Union européenne lui apportent en parlant de monde meilleur. Féminisme, LGBT et toutes les autres minorités ont envahi l’ouest de l’Ukraine. L’est russophone qui a résisté a été méprisé puis bombardé, laissant plus de 13.000 morts n’intéressant pas l’Occident. Le reportage d’une journaliste française en 2016 doit être regardé par quiconque veut se faire une idée personnelle https://www.youtube.com/watch?v=j04-wtsA8Hg. En mars 2020 le Haut-Commissariat des nations unies aux Droits de l’Homme (HCDH) a estimé « le nombre total de victimes liées au conflit en Ukraine (du 14 avril 2014 au 15 février 2020) à 41.000-44.000 : 13 000-13 200 tués (au moins 3.350 civils, environ 4.100 forces armées ukrainiennes et environ 5.650 membres de groupes armés) ; et 29 000-31 000 blessés (environ 7.000 à 9.000 civils, 9.500 à 10.500 forces ukrainiennes et 12.500 à 13.500 membres de groupes armés groupes) ».

Nous participons à une guerre idéologique de civilisation où la France d’Emmanuel Macron et de Valérie Pécresse a choisi de dépendre de l’énergie monétaire et de promouvoir la laïcité quand la Russie reconstitue son stock d’or et promeut le sens que donne la chrétienté à la vie en séparant le factuel du spirituel. C’est cette guerre de civilisation qui me conforte dans l’idée de voter pour Éric Zemmour le 10 avril prochain car il semble vouloir ancrer la France dans sa civilisation.

Le scandale incompris de la monnaie numérique

La Banque Centrale Européenne a informé le 18 novembre 2021 qu’elle lancera en 2023 un euro numérique. La Chine aura d’ailleurs bien avant, lancé un yuan numérique, tout cela dans l’indifférence générale.

Pour bien comprendre les conséquences de ces décisions apparemment anodines, il faut d’abord prendre conscience de ce qu’est réellement la monnaie pour apprécier les nouvelles possibilités qu’ouvre la monnaie numérique.

On continue dans la plupart des universités à affirmer qu’au début était le troc, que la monnaie a été inventée pour faciliter les échanges, qu’elle a les trois utilités définies par Aristote (moyen d’échange, réserve de valeur et unité de compte) et qu’elle peut se définir au choix des économistes qui ne se sont jamais mis d’accord, comme une marchandise, un symbole ou une institution, sans jamais être plus précis. Or aucun ethnologue ou aucun archéologue n’a jamais trouvé trace d’une économie de troc. Ce qui existait avant la monnaie n’était pas le troc mais le donner-recevoir-rendre bien expliqué par le professeur au Collège de France Marcel Mauss et toujours en vigueur aujourd’hui dans chaque famille. Qui oserait voir du troc dans la vie familiale ? La monnaie a probablement été inventée parce que dans un groupe qui s’agrandit, il faut résoudre le problème de ceux qui prennent et reçoivent mais oublient de donner et de rendre. Dans cette hypothèse, la monnaie se définit très simplement comme un véhicule commode d’énergie humaine. Elle est une preuve reconnue par le groupe d’un travail passé utile et efficace. Ce fut le cas de plumes d’oiseaux rares ou de sel, c’est le cas de l’or et de l’argent et cela est resté le cas des papiers-monnaies du XVIIIe siècle au moins à leur création. Les billets de Law étaient fondés sur les richesses du Mississipi, le rouble papier de la Grande Catherine était gagée sur ses mines de cuivre, les assignats l’étaient sur les biens confisqués à la noblesse et au clergé et le dollar continental américain était lié à la livre anglaise elle-même liée à l’or. Si toutes ces monnaies ont disparu entraînant la ruine de leurs propriétaires, c’est qu’on en a imprimé très au-delà de ce que les richesses reconnues antérieurement garantissaient. Leur multiplication systématique par les pouvoirs en place a généré la nullité de leur valeur.

Ce qui s’est passé depuis la deuxième guerre mondiale est une première dans l’histoire de l’humanité. Pour pouvoir multiplier la quantité de monnaie en tentant de lui garder sa valeur, on a imaginé une usine à gaz incohérente mais présentable à tous ceux qui se croient mauvais en économie. On est passé progressivement d’une monnaie véhicule d’un travail humain déjà effectué et déjà reconnu comme utile, à une monnaie véhiculant un travail futur sans savoir par qui ce travail, rémunéré d’avance, sera fait gratuitement. Un travail gratuit, sans aucune contrepartie, s’appelle l’esclavage et appelle la violence pour savoir qui sera esclave et qui ne le sera pas.

Il est important de comprendre les différentes étapes qui ont généré cette modification de la source de la puissance de la monnaie, passant d’un travail humain utile et efficace à un travail humain à trouver, on verra plus tard par qui. Tout s’est fait progressivement et en douceur. Les peuples ne se sont rendus compte de rien comme la grenouille chauffée lentement dans sa casserole.

Tout est parti des accords de Bretton Woods de juillet 1944 qui ont lié les monnaies au dollar et le dollar à l’or, ce qui reliait bien au départ toutes les monnaies à un travail déjà effectué.

Mais, comme d’habitude, ceux qui avaient le pouvoir ont été incapables de respecter les limites qu’ils avaient eux-mêmes posées et, pour payer les guerres de Corée et du Vietnam comme la conquête de la lune, la FED américaine a imprimé 5 fois plus de dollars qu’elle n’avait d’or à Fort Knox. Cela a permis à certains dont le général De Gaulle puis Georges Pompidou, d’aller chercher de l’or outre-Atlantique en leur renvoyant leurs papiers-dollars. Le président Nixon, voyant le stock d’or américain fondre comme neige au soleil, a été contraint de déconnecter le dollar de l’or le 15 août 1971, déliant automatiquement de l’or, toutes les monnaies liées au dollar.

Les monnaies étant déconnectées du travail passé et reconnu que véhiculait l’or, elles se sont trouvées arbitrairement connectées sans jamais le dire, et même souvent sans le savoir, à un travail futur à effectuer sans compensation puisque la compensation, l’argent, avait été distribuée avant sa raison d’être, le travail. Un travail qui est un devoir sans récompense s’appelle l’esclavage. On a inventé dans le même temps, officiellement la monnaie-dette, et officieusement le retour de l’esclavage sans savoir le moins du monde qui seraient les esclaves. La question reste encore aujourd’hui sans réponse et se précise par la paupérisation des classes moyennes.

La monnaie liée à un esclavage futur à trouver, a été gravée dans le marbre par la création de l’euro lié officiellement à des monnaies européennes qui, toutes, n’étaient plus liées à rien depuis 1971. La « planche à billets » pouvait fonctionner sans discontinuer par la double écriture bancaire, toutes deux au nom de l’emprunteur agréé par la banque, une écriture pour mettre l’argent à disposition, l’autre pour dire qu’il était dû par l’emprunteur. La monnaie numérique était née avec la monnaie dette.

Pour rendre ce scandale acceptable et surtout ne pas officialiser le retour automatique de l’esclavage, on a inventé la création de richesse en oubliant consciencieusement que la richesse n’est qu’un regard.

La création de valeur est la base intellectuelle de toute l’économie actuelle, enseignée dans les universités, diffusée par les médias et appliquée par les Politiques. La dette mondiale est énorme (plus de 30.000 € par Terrien) mais avec la « création de valeur » nous sommes supposés l’absorber avec le temps. Les richesses que nous créons doivent nous permettre de nous enrichir et il faut simplement veiller au bon partage de ces nouvelles richesses. On chiffre même cette création totalement imaginaire par le PIB que l’on a l’audace d’appeler « produit » alors qu’il n’est que le constat chiffré d’un échange. Très peu de gens sont conscients que le PIB ne mesure qu’une activité de 3 façons différentes, en chiffrant ce qui a été dépensé, ce qui a été vendu et en additionnant les factures. Certains s’agrippent à la notion de valeur ajoutée par les entreprises sans réaliser que cette valeur ajoutée n’existe que par une valeur retranchée au portefeuille de leurs clients. La vie n’est qu’échange. A partir du PIB nous nous sommes fait plaisir en parlant de croissance, de développement, de pays riches.

On en est donc arrivé à ce que, l’argent coulant à flots, il permette de produire sans discontinuer, il permette de transformer toutes ces productions en richesses en les achetant, il permette de fabriquer des machines et des robots qui fabriquent sans l’homme, il permette de faire vivre les hommes et les distraire pour qu’ils ne réalisent pas ce qui leur arrive, il permette de tuer le temps en se payant des études sur tout et même des études sur les études et des commentaires sur les études. L’argent n’étant plus limité, tout devient apparemment possible : l’homme peut devenir un robot immortel, le garçon peut être fille et inversement, noir peut devenir blanc et inversement comme le bien et le mal qui ne se distinguent plus. L’argent peut tout et il existe maintenant sans limites pour tout privilégié reconnu par une banque.

Il restait pourtant une limite : l’argent numérique créé par les banques était nominatif, au nom de l’emprunteur et, comme il fallait rembourser, les emprunteurs limitaient leurs emprunts. La dernière trouvaille, et sans doute la plus abominable, a donc été de collectiviser l’emprunteur en créant une monnaie numérique anonyme. C’est ce qui est prévu. La Banque Centrale Européenne va créer une monnaie numérique qu’elle va pouvoir distribuer pour continuer à transformer toutes les productions en richesses et elle sera créancière des peuples pour sa contrepartie. La dette mondiale publique et privée est déjà de 226.000 milliards de dollars. Elle va pouvoir grâce à la monnaie numérique des banques centrales, monter jusqu’au ciel.

On a fait sauter deux bornes de bon sens fondamentales. La monnaie n’est plus le véhicule d’une énergie humaine passée bien utilisée et le rapport entre les monnaies n’est plus fondé sur le constat d’une balance commerciale que la valeur des monnaies équilibre. Le bon sens voudrait que l’euro allemand monte et que l’euro français baisse mais nos Politiques ont décidé de faire croire que c’était le même, alors que, dans la première série, le billet allemand porte la lettre X et le billet français la lettre U. Pour la deuxième série Mario Draghi a fait supprimer ces lettres et nous avons des euros allemands qui montent et des euros français qui baissent sans être maintenant différenciables.

L’économie s’emballe en préparant l’esclavage qui la financera.

Il faut pour cela relier la monnaie numérique à l’identité numérique actuellement testée partout dans le monde grâce à la covid. Les QR codes, comme leurs noms l’indiquent, permettent aux pouvoirs d’avoir une réponse instantanée sur tout ce que nous faisons. La Chine est le premier État à créer une monnaie numérique. En cumulant l’identité et la monnaie numériques, un pouvoir tient son peuple et le prive de son argent d’un simple clic informatique quelle que soit sa fortune. C’est l’importation discrète mais officielle en occident du crédit social chinois.

Comme l’écrivait François Ponsard en 1823 dans L’honneur et l’argent :

Quand la borne est franchie, il n’est plus de limite

Et la première faute aux fautes nous invite.

En cette année électorale, quel peuple veut l’entendre ? Quel politicien veut le dire ? Quel intellectuel accepte-t-il de se remettre en question ?

Zemmour a-t-il compris ?

La candidature d’Éric Zemmour est une bouffée d’air frais pour tous ceux qui veulent construire le futur sur le passé en étant conscient du présent et qui sont fatigués du racolage électoral permanent des minorités par le « celles et ceux » et le « trans » qu’il soit humanisme ou genre.

Le passé nous apprend combien nous sommes majoritairement lâches quand nous avons peur. Si nous imaginions des sondages en 1940, à une époque où la peur de l’occupant apparemment victorieux travaillait nos prédécesseurs, nous aurions sans nul doute une immense majorité, désirant « emmerder » les rares résistants qui compliquaient la vie des élites élues par le Front Populaire de 1936. Dans cette immense majorité qui soutenait Pétain et voyait De Gaulle comme un « emmerdeur » qu’elle désirait « emmerder », il y avait les communistes acquis au pacte germano-soviétique du 23 août 1939, et qui n’ont heureusement changé de camp que le 22 juin 1941 quand Hitler a attaqué Staline. Le pouvoir déjà, avec sa morale peu contraignante pour lui-même, veillait à ce que la peur rassemble bien autour de lui toutes ses brebis dispersées. C’est ce principe qui a fait dire à un journaliste américain que Paris devait avoir 4 millions d’habitants alors qu’il n’en avait qu’un peu plus de 2 millions et demi puisque « quelques mois seulement après que 2 millions de Parisiens aient ovationné Pétain, il y en eut autant pour acclamer De Gaulle ». Oublier le passé et reconstruire l’Histoire semble être une constante de tous les gouvernants.

Le présent a changé de peur mais le principe est malheureusement le même et marche toujours aussi bien. Après avoir vu que les peurs climatique et terroriste ne réussissaient pas à faire vraiment peur, nos gouvernants se sont saisis de la peur sanitaire qui a marché au-delà de toute espérance pour exacerber à nouveau toutes les lâchetés. Forcer le peuple par tous moyens (sauf par la loi qui rendrait ses auteurs responsables des conséquences) et le contraindre à accepter une thérapie génique préventive et expérimentale, honteusement appelée vaccin, ne peut réussir qu’en activant encore par tous moyens une peur sanitaire très rassembleuse.

Zemmour agite une peur plus réaliste que toutes les autres qui est la peur culturelle et c’est ce qui lui donne une vraie chance de gagner l’élection s’il réussit en 90 jours à faire partager cette peur comme Macron a réussi à propager la peur sanitaire avec l’aide de l’armée des possesseurs de conflits d’intérêts. Zemmour peut réussir car la peur culturelle se retrouve à la fois chez des électeurs de Marine Le Pen, chez certains électeurs de Valérie Pécresse et chez des abstentionnistes.

Mais à la lecture de son programme, il prête encore le flanc aux critiques judicieuses de ceux qui constatent ses silences sur l’invasion de l’anglais même sur les cartes d’identité encore appelées nationales, sur la découpe administrative de la France privilégiant, à l’imitation puérile de l’Allemagne, les communautés de communes et les régions, au détriment de la découpe française en communes et en départements. Son programme ne dit surtout pas encore que le Conseil d’État et le Conseil Constitutionnel sont trop soumis à l’idéologie dominante pour affirmer avec la force que le peuple leur a donnée que les lois de la France sont toujours supérieures aux directives et traités européens.

Zemmour a-t-il compris que si l’Islam envahit en effet la France sans séparer le spirituel et le temporel comme l’ont fait, au moins en France, les Juifs et les Chrétiens, la vraie raison n’en est pas sa force mais notre faiblesse, sa cohérence submergeant notre incohérence avec la régularité d’un métronome.

Même s’il l’a compris, il ne peut le dire sans perdre l’élection tellement nous avons tous été biberonnés à l’argent facile qui travaille à notre place, à la richesse qui tombe du ciel avec le PIB et autres imbécillités tellement agréables à croire mais qui toutes nous entraînent vers un futur abominable.

Il n’y a actuellement que deux réalismes qui ont tous les deux compris l’impasse dans laquelle nous nous fourvoyons en sodomisant le lépidoptère au lieu de travailler.

Le premier est celui en place chez nos gouvernants. Il utilise un argent représentant des richesses futures, totalement fantasmées mais bien insérées dans les têtes, pour faire travailler les robots, faire diminuer la population et remettre à plus tard la recherche de l’énergie qui fera tourner tout ça. Cette incohérence ne peut tenir qu’en contraignant les peuples et l’identité numérique est un merveilleux moyen de contrainte qui les fait tous baver d’envie. Nous avançons à grand pas dans ce réalisme-là.

L’autre réalisme est de nous mettre en face de nous-mêmes et de retrouver notre bon sens.  Il n’est pas simple de retrouver l’évidence que pour la fabrication des enfants, le temps féminin est plus efficace que le temps masculin contrairement aux travaux de force où c’est l’inverse. Tout a été fait pour que l’argent venu de nulle part rende ces évidences ringardes en voulant rendre hommes et femmes identiques alors qu’ils ne sont évidemment qu’égaux dans leurs différences complémentaires. Cet autre réalisme a compris que l’argent n’est qu’un véhicule d’énergie humaine, soit véhicule du travail passé efficace, soit véhicule d’un esclavage futur rendu indispensable par le constat de l’absence des richesses futures.

Le bon sens de Zemmour m’a fait pencher vers le choix de le voir dans le bon réalisme n’utilisant la peur culturelle que pour être élu. L’avenir me dira si je suis un triple idiot et si, comme certains le croient, Zemmour n’est qu’un tentacule de plus de la pieuvre mondiale du premier réalisme. Ce n’est pas mon impression et j’ai adhéré à Reconquête.

Vœux 2022

Il n’est malheureusement plus temps de se contenter des vœux pieux de santé, de prospérité et de bonheur quand nous vivons dans un monde où la communication est devenue tellement envahissante qu’elle se croit même capable de combler les vides de la réflexion et de l’action qui devraient pourtant en être à la fois les deux sources et les deux fruits.

Comment la communication tue-t-elle l’action normalement stimulée par la responsabilité ? Elle le fait en esprit et en fait.

En esprit, les gouvernants croient gouverner en ne faisant plus que de la communication, en encadrant l’action de leurs peuples par une multiplication incroyable d’obligations et d’interdictions jusqu’à les infantiliser. Au lieu de s’interroger sur l’inadéquation de leurs lois à une harmonie sociale chaque jour dégradée, ils s’enferrent et nous enferrent dans de nouvelles obligations et de nouvelles interdictions devant tout résoudre et ne résolvant évidemment rien.

En fait, la peur paralyse l’action et l’argent remplace le travail. La peur tous azimuts, sanitaire, climatique, terroriste, rassemble le troupeau derrière son berger qui se croit puissant pendant que le troupeau se croit protégé. Le berger distribue un argent qu’il n’a pas pour croire en sa puissance et pour faire croire au troupeau qu’il est protégé. La dette augmente et l’action diminue, troupeaux et bergers s’inventent la création de richesses pour laisser aux dieux et à la guerre, la gestion du futur.

Comment la communication tue-t-elle la réflexion normalement stimulée par le bon sens ? Elle le fait par les médias qui instillent leurs vérités par la répétition des mêmes erreurs et par les sondages qui affirment à tort ou à raison que cela marche ! On résiste sur les réseaux sociaux mais on y amplifie aussi le délire dans un capharnaüm où une chatte n’y retrouverait pas ses petits.

Même l’administration devient communicante. Tout ce qui est régalien diminue, armée, justice, police, santé, sans parler de la monnaie abandonnée et mendiée au privé. En revanche les fonctionnaires communicants explosent, de ceux qui font passer un papier de droite à gauche, à ceux qui vérifient les normes que d’autres ont inventées, jusqu’à ceux qui sont au service des Politiques qui causent, sans compter ceux innombrables qui expliquent comment comprendre et s’y retrouver dans tous les doublés contradictoires créés dans les régions ou les communautés de communes totalement inutiles dans leur simple imitation de l’Allemagne.

Je souhaite à tous mes compatriotes pour cette nouvelle année 2022, un réveil et une prise de conscience. La difficulté n’est pas de trouver une solution à nos problèmes mais de comprendre que nos problèmes viennent tous d’un raz-de-marée de communication qui oublie le bon sens et le travail, négligés l’un comme l’autre.

C’en est tellement stupide que cela attire la Terre entière et que l’année ne pourra être bonne sans nous réveiller.

Noël

Noël fête la naissance (Natale en italien est plus clair) de celui qui a dit « Je suis le chemin, la vérité et la vie ». Le gommage progressif de Noël au profit des « fêtes de fin d’année » au pluriel, se fait en occident parallèlement à l’introduction d’un nouveau chemin, matérialiste, fondé sur la création de valeur, la création de richesses à distribuer ou à redistribuer. Ce nouveau chemin totalement fantasmé et mortifère a tout conquis, y compris bien sûr les mondes politique, médiatique et universitaire. Ne pas croire à la création de richesses est devenu ringard, voire même carrément stupide pour beaucoup.

Et pourtant !

Il suffit de réfléchir une nouvelle fois à ce qu’est la richesse pour s’apercevoir que la créer est techniquement impossible.

Ce qui est considéré comme richesse est ce qui est vu par les membres d’une civilisation comme étant beau à l’exemple du Pont du Gard ou de la Joconde, ou comme étant bien, comme peut l’être tout ce qui fait vivre, ou étant encore à la fois beau et bien, belle et bonne, comme la famille, richesse malienne vue par son ancien président Amadou Toumani Touré. Il n’est point de richesse sans être belle ou bonne, ou encore belle et bonne.

Or le beau et le bien ne se constatent que par l’échange que l’on en fait, ou que l’on pourrait en faire, avec de la monnaie, avec de l’argent, avec une richesse déjà reconnue. C’est l’échange, réel ou simplement possible, avec une richesse antérieurement reconnue qui distingue une richesse d’une production. L’exemple de la vache qui produit du lait et du purin, illustre bien cette distinction trop oubliée entre production et richesse.

L’humanité s’est toujours employée à prendre des éléments sans grande valeur pris séparément, pour les assembler ou les transformer pour en faire une richesse, quelque chose d’utile pour soi ou d’attirant pour les autres, quelque chose d’échangeable avec une richesse préalablement reconnue à l’instar de l’or.

Pendant des millénaires, absolument partout, le travail a été sanctifié car il transformait en richesse, puis la distribuait, des matériaux qui n’étaient pas en soi remarquables. Les travailleurs n’étaient accompagnés que par deux petites minorités, celle guerrière qui les protégeaient de la Terre et celle religieuse qui les protégeaient du Ciel. Mais depuis à peine quelques décennies, des esprits astucieux se sont dits : « Le papier monnaie est reconnu comme une richesse. Utilisons cette reconnaissance, fabriquons-en à la pelle, c’est tellement facile. Nous n’avons même plus besoin de papier. Une simple double écriture en nos livres est suffisante, l’une pour dire que l’argent est disponible, l’autre pour dire qu’on nous le doit. Grâce à cette richesse apparente si facile à créer, nous allons faire croire que nous créons des richesses et le peuple sera ravi. Transformons le papier monnaie en machines ultra productives et en intelligence artificielle pour faire croire au peuple qu’il peut nous remercier d’avoir rendu son travail superflu ; transformons toutes les productions en richesses en les faisant acheter avec du papier monnaie ; utilisons-le encore pour faire croire aux individus que les machines ont remplacés, qu’ils ont un droit à survivre s’ils acceptent de ne pas protester et de s’accepter chômeurs. Nous leur donnerons du pain et des jeux pour qu’ils s’endorment. Demain paiera et aujourd’hui nous aurons le pouvoir sur les êtres ».

La monnaie-dette était née.

Grâce à la monnaie dette, nous faisons semblant de croire durable un monde où tout s’achète avec une simple montée permanente de la dette. L’énergie monétaire a remplacé l’énergie humaine alors qu’elle n’en était que le véhicule. Il faut cacher au peuple qu’il va falloir beaucoup d’énergie humaine sans contrepartie pour retrouver l’équilibre que nous avons perdu. La fausse élite aux commandes nous saoule de mots pour que leur message « Nous sommes le chemin, le mensonge et la mort » ne soit pas perçu. Chacun peut constater la généralisation du mensonge, le plus gros étant sans doute de présenter le PIB comme un chiffrage de la création de richesse alors qu’il n’est pas un produit mais simplement la somme des dépenses publiques et privées. Le plus ridicule est « Tous vaccinés, tous protégés » qu’on ne cherche même plus à défendre et que l’on essaie de faire gober à la méthode Coué. Le plus touchant est ce pauvre porte-parole du gouvernement qui se sent obligé de tout inverser. Le mensonge a remplacé la vérité, la mort essaie de triompher de la vie, et nous sommes tous en train d’en prendre conscience.

Noël dérange nos gouvernants qui aimeraient imposer le mensonge par la force de la loi ou des médias. Heureusement chacun est libre de choisir son chemin et la désobéissance civile va bientôt devenir un devoir.

Celui dont nous allons célébrer la naissance a dit aussi « Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu ». Noël nous rappelle cette césure indispensable entre le matériel si mal géré et le spirituel que l’élite voudrait mettre à la cuisine avec les grands-parents en appelant cela la laïcité.

Joyeux Noël !

Le combat à outrance qui s’engage

Il se passe actuellement un événement assez extraordinaire : une civilisation est en train d’être détruite par son élite complètement perdue, incapable de se l’avouer, et cherchant par son pouvoir sur l’argent, des solutions impossibles.

Pour aborder et surtout comprendre ce sujet surprenant et peu compris, il faut commencer par se souvenir que la vie n’est qu’action, réflexion et échange, chacun des trois nourrissant les deux autres, en en étant lui-même alimenté.

L’harmonie entre l’action, la réflexion et l’échange est une constante de toutes les civilisations comme elle est une constante des bien-êtres individuel et collectif, quel que soit le groupe. Ces harmonies sont normalement fabriquées par l’énergie humaine qui veille à l’équilibre entre les trois. Si l’action est faible, voilà les phraseurs qui débarquent. Si c’est l’échange, les activistes prospèrent. Si c’est la réflexion, moutons, pigeons, voire « mou-geons », se multiplient. Le lien permanent entre la réflexion, l’action et l’échange est essentiel. Lui seul permet l’harmonie des vies.

Nous vivons actuellement un véritable torrent d’échanges totalement factices par la faiblesse de l’action et de la réflexion qui devraient les nourrir et qui ne sont pas au niveau. Matériellement l’office mondial du commerce (OMC) a remplacé l’office international du commerce (OIC) qui exigeait une balance des paiements équilibrée, donc de vrais échanges. La réflexion qui démontre que ce n’est pas tenable est absente et l’action de l’OMC est par conséquent erratique. Mentalement les médias, les réseaux sociaux et les Politiques donnent l’illusion de vrais échanges,  d’une information et d’une écoute alors qu’ils ne sont que propagande du côté des pouvoirs et, pour ceux qui résistent, goutte d’eau d’intelligence dans un océan de bêtise.

Chacun peut voir combien l’action gouvernementale est fictive, irréfléchie ou violente mais très peu de gens réalisent que c’est la survalorisation de l’échange liée à la sous-valorisation de la réflexion et de l’action qui nourrit notre décadence.

Ce sont les réactions opposées de l’intelligence des élites et du bons sens populaire, qui génèrent sous nos yeux un combat à outrance qui ne fait que commencer et qui se terminera par la disparition d’un des belligérants.

D’un côté les peuples sentent très bien que la vie qu’on leur propose, angoissée par les peurs et oisive de plaisir, ne peut durer en dépit du matraquage des médias. Ils attendent autre chose sans bien réaliser que ce qui manque, c’est simplement l’harmonie entre l’action, la réflexion et l’échange.

De l’autre les élites, caricaturées par Soros, Gates ou le forum économique mondial de Schwab, sont en train d’utiliser l’énergie monétaire pour donner l’illusion de l’action et l’illusion de la réflexion, ce qu’ils appellent la grande réinitialisation, le « great reset » dans la langue qu’ils veulent imposer à la Terre entière. L’énergie monétaire, ou le pouvoir de l’argent pour ceux qui n’arrivent pas à voir que l’argent est une énergie, a déjà mis en place, sous couvert de démocratie, des gouvernements de médiocres mais fidèles exécutants. Cette énergie est actuellement apparemment gratuite pour ceux qui y ont accès.

L’énergie monétaire décompose l’action et la réflexion en une illusion agréable qui coûte très cher et une réalité abominable soigneusement dissimulée mais que les peuples ressentent de plus en plus.

Pour la réflexion, l’argent la confie soit à l’intelligence artificielle, soit à des élites totalement fabriquées comme McKinsey ou Attali, tous terriblement consommateurs d’argent et méprisant les peuples. Parallèlement le peuple est prié, dès l’enfance par l’éducation nationale, de renoncer à réfléchir et de se préparer à accepter un « vivre ensemble » fondé sur les fumeuses « valeurs de la république » que des spécialistes du parler creux, comme Karim Zeribi, radotent dans les médias. Le matraquage de l’éducation nationale, additionné à celui des médias, donne une baisse dramatique du niveau de réflexion que les mathématiques, le grec, le latin et la littérature forçaient à acquérir. Aujourd’hui il faut un peuple qui avale « tous vaccinés, tous protégés » à propos d’une expérimentation génique dont personne ne connait les effets à moyen et long terme et que des bonimenteurs comme Véran, étalon raté de l’humilité, appellent improprement vaccin et imposent pour des raisons dont ils devront rendre compte. Co-acteur des médias qui font de la place dans les cerveaux pour ceux qui les paient, l’éducation nationale s’emploie au même but en oubliant de plus en plus d’instruire et en enseignant un vivre ensemble idéologique au lieu d’une aptitude à agir et à réfléchir.

Pour l’action c’est encore plus grave car l’argent fabrique un monde de détente et de plaisir en croyant laisser le travail aux machines et en fabriquant un monde virtuel « metavers » où c’est l’oisiveté qui transformerait l’échange en action et en réflexion. La transformation de Facebook en Meta ne cache même plus ce mépris du peuple. Parallèlement à l’installation de cette action virtuelle et fictive, la montée sans fin de la dette mondiale publique et privée, met en place discrètement et partout, toutes les formes possibles d’esclavage puisque les gouvernants sont incapables de rendre utiles les énergies de leurs compatriotes et payent leur oisiveté plutôt que leur utilité et ce, avec de l’argent qu’ils empruntent au futur.

Zemmour qui tape à juste titre du poing sur la table, est en train de perdre des voix dont la mienne en ne semblant pas réaliser que le problème est beaucoup plus large que l’immigration, l’islam et la violence qui sont bien sûr des problèmes graves mais ne sont que des conséquences. Le problème fondamental est une fausse solution par l’argent qu’une intelligence dévoyée veut imposer en oubliant que chaque individu est respectable et utile au bien commun, l’inverse de ce qu’Attali disait en 1981 quand, jeune coq, il voulait tuer les vieux. Cette intelligence dévoyée, très installée en occident, mène ses peuples et le monde vers l’esclavage et la guerre. Mgr Vigano qui a été nonce à Washington sonne à très juste titre le tocsin et le cardinal Sarah pose les vrais problèmes. C’est seulement en les relayant que Zemmour prendra vraiment le risque de gagner.