Merci Dr Véran, vous avez vaincu la mort !

Il faut arrêter de houspiller et de brocarder le ministre de la santé qui dans la discrétion la plus totale a vaincu à l’aide d’assistants aussi discrets que lui, la grippe, la pneumonie, le cancer et toutes les causes de la mort hors Covid 19.

Les statistiques de l’Insee nous montrent que les morts toutes causes confondues sont en France métropolitaine de l’ordre de 45000 par mois et donc de 1500 par jour. Comptant les morts, un par un, mois par mois, depuis les 70.900 morts de janvier 1946, soit en courbe, soit en tableau, l’Insee nous montre qu’il n’y a pas plus de morts en 2020 que les autres années et que la légère pointe de mars et avril 2020 (61.900 et 65.900) est moins proéminente que celles de janvier 46 (70.900), janvier 49 (87.861), février 53 (73.023), décembre 69 (74.725), ou janvier 2017 (66.990). Après avoir entendu le nombre de morts annoncés, pardon ! serinés en 2020 par le directeur de la santé comme étant dû au coronavirus, la conclusion est automatique et sans appel :  la grippe, la pneumonie, le cancer, les crises cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux et la simple vieillesse tuent infiniment moins en France depuis que le Dr Véran en est le ministre de la santé.

Olivier Véran n’en parle jamais mais grâce à son action, la grande faucheuse n’a plus que le coronavirus à se mettre sous la dent. Dans la religion catholique on canonise les saints qui font des miracles. Il faut sans doute inventer quelque chose dans la nouvelle religion républicaine quand de tels miracles sont tellement vérifiés par les médias.

A moins évidemment qu’ils ne nous prennent tous pour des c… et qu’il ne reste plus que deux séries de questions à se poser :

Pourquoi un tel cinéma mondial ? Aurait-il un lien avec la dette mondiale irremboursable et avec la préparation du « great reset », du grand renouvellement, programme du Davos 2021 déjà ouvertement préparé par le FMI, la Banque Mondiale et la BCE sous les yeux éteints des Politiques ? Voyons-nous arriver l’idée extraordinairement pernicieuse de la monnaie digitale que si peu de gens comprennent et qui permet d’appauvrir uniformément les peuples pour que les banques puissent ne pas exploser et détruire la monnaie qu’elles ont illégitimement mais légalement créée ?

Le test actuel de la somnolence des peuples ne serait-il pas là pour vérifier que le pays de Cocagne dans lequel depuis 50 ans on leur a fait croire qu’ils vivaient, les a bien tous mis en léthargie pour pouvoir techniquement leur reprendre ce qu’ils croient posséder par leur travail ou par des subventions, alors qu’ils n’ont que l’illusion de la possession par la fausse monnaie créée par les banques ? Comment les médias peuvent-ils avoir le pouvoir sans contrôle de créer artificiellement une épidémie de peur chez des peuples devenus incapables de s’en vacciner eux-mêmes tellement ils sont occupés à croire à leur individualisme triomphant et à la fabrication de boucs émissaires divers et variés ? Un ministère de l’information ne devrait-il pas être recréé partout pour fermer rapidement le ministère orwellien de la Vérité qu’occupe saint Véran. Saint Véran ne doit-il pas redevenir simplement ce qu’il est, le nom de la très jolie et plus haute commune d’Europe ?

 

De la Terre à la planète

Les médias, propriété de la finance, ont rayé la Terre de leur vocabulaire en la remplaçant par la planète, en lui faisant perdre sa majuscule et en passant subrepticement du respect des réalités au plaisir de l’illusion. Les civilisations se réduisent à une seule appelée péremptoirement la civilisation et le mondialisme enfante un nouveau colonialisme fabriquant un monde de villes clonées les unes sur les autres, dominantes, improductives et consommatrices, ne vivant que sur la dette que l’on relativise scandaleusement en la présentant toujours en pourcentage du PIB, lui-même présenté tout aussi scandaleusement comme une ressource annuelle alors qu’il n’est qu’une dépense annuelle.

Tout remboursement de dette n’est qu’appauvrissement de quelqu’un ou montée d’une nouvelle dette. Comme l’électoralisme interdit d’accepter l’idée de s’appauvrir pour enrichir les nouveaux aristocrates auto-proclamés, la dette ne peut donc que monter. Elle ne sera évidemment jamais remboursée puisqu’aucune richesse n’est créée mais les intérêts à payer grimpent régulièrement pour faire payer aux peuples le bien-être de certains.

Quelqu’un verrait-il une autre issue que la violence à cette imbécillité suicidaire si bien huilée que les politiques de tous bords ne veulent pas l’affronter tellement elle leur fait peur ?

Tant que l’on acceptera de croire à la création de richesse qui donne un soupçon d’apparence au remboursement de la dette sans asservissement général, nous ne ferons que nous rapprocher par une lâcheté criminelle, d’une explosion qui tuera nos enfants.

Ce billet se veut très court pour permettre un échange qui, s’il ne se fait pas, posera la question de l’intérêt de ce site et de son maintien.

Fermons nous-mêmes la chaîne

Il n’est que de regarder la publicité pour constater combien nous sommes chouchoutés voire emmaillotés pour nous apprendre à bien dépenser notre argent. Mais le vide est sidéral dès que se pose la question de comment le gagner, à part quelques livres bas de gamme dont les auteurs tentent de nous grappiller quelques sous.

Si pour la dépense on fait semblant de nous prendre pour des gens responsables et raisonnables, pour le gain on nous laisse nous reposer sur « l’autre ». « L’autre » évolue dans le temps. Des parents jusqu’à la caisse de retraite nous passons par l’employeur public ou privé, voire par la collectivité elle-même, pour laisser à « l’autre » la responsabilité de nous donner de quoi dépenser. Nous payons d’ailleurs le minimum vital plus cher que dans d’autres pays comme l’Allemagne, en l’achetant de plus en plus à l’étranger pour que l’impact énorme de la publicité et du soi-disant gratuit ne se fasse pas trop sentir.

Certains se demandent ce que veut dire le « système » dont tout le monde parle sans jamais le définir clairement. Le système, c’est prendre à la fois (en même temps!) le peuple pour responsable dans sa dépense, et irresponsable dans son gain tout en le lui reprochant car il faut bien un bouc émissaire. Le système, c’est fabriquer de plus en plus d’emplois inutiles de conseillers, d’experts et d’observateurs en tous genres dont le seul but est de le faire tenir encore un moment, lui, le système, avec leur complicité souvent involontaire car motivés pour beaucoup par le simple besoin de survivre. Mais ils rendent tous le problème de plus en plus insoluble puisque personne ne produit plus rien dans des villes qui ne savent que dépenser et dire ce qu’il faudrait faire.

De braves âmes façon Attali qui ont parfaitement compris le système pour elles-mêmes, nous proposent de nous débrouiller grâce à notre initiative personnelle entre le marché qui nous dit mensongèrement que nous ne sommes rien tellement nous sommes nombreux et la démocratie qui nous dit mensongèrement que nous sommes tout tellement nous sommes intelligents. Elles nous poussent à tenter l’aventure de la création d’entreprise alors que tout ce qu’elles ont soi-disant créé elles-mêmes a toujours été créé par d’autres. Le résultat est cette myriade d’entreprises sans avenir dont le seul but est par flagornerie de nous faire dépenser davantage notre argent. A nous de demander à « l’autre » de nous en donner « les moyens ».

Le système a oublié que l’économie est une chaîne fermée où nous ne pouvons profiter de l’énergie des autres que parce qu’ils peuvent profiter de la nôtre. L’économie est par définition une coopération alors que le capitalisme en a fait une compétition sans enjeu où l’on nous serine que la compétitivité est une qualité alors qu’elle n’est que pousse-au-crime vers la fraude, la haine de l’autre tout en comptant sur lui, et la désespérance. Le système n’arrête pas de chercher plus ou moins inconsciemment comment refermer la chaîne ailleurs ou à un autre moment. On ne peut expliquer autrement le mondialisme, la dette et l’immigration. C’est chaque fois compter encore et toujours sur « l’autre » pour le gain. Le mondialisme va, en vendant nos emplois, chercher des marchés qui doivent, on ne sait comment, nous faire mieux vivre. La dette, en vendant nos enfants, reporte à plus tard tous les problèmes que nous sommes incapables d’affronter. L’immigration, en vendant notre culture, fait reposer le travail et le renouvellement de la population sur des arrivants peu exigeants qui acceptent de travailler et qui n’ont pas encore compris que nous avions déjà vendus leurs enfants comme les nôtres.

Pendant ce temps (en même temps!) nos élites papillonnent en vivant elles-mêmes fort bien. Elles s’intéressent à la parité, summum de l’individualisme et de la compétition, en laissant aux animaux et aux peuples stupides la coopération toute bête entre le mâle et la femelle. Même la procréation doit dorénavant parait-il pouvoir se faire en solitaire. Nos élites attendent la croissance qui va créer des richesses et enfin fermer cette chaîne à laquelle elles ne veulent rien comprendre. Elles s’écoutent et se retranscrivent mutuellement dans un jargon incompréhensible qui rappelle la médecine du prétendu siècle des Lumières. Faut-il rappeler qu’entre les médecins de Molière du XVIIe siècle et Semmelweis au XIXe siècle qui a sauvé des milliers de femmes en disant simplement à ses confrères médecins de se laver les mains, il s’est passé un siècle et demi de perte de bon sens et de gain de suffisance. Semmelweis a été accusé par sa corporation d’obscurantisme et de mysticisme. Quand après Semmelweis, Pasteur qui n’était, heureusement pour lui, ni médecin ni pharmacien a sorti la médecine de son ignorance crasse et arrogante, l’économie et la politique ont pris le relais de l’ignorance et s’y complaisent depuis près de deux siècles en flattant le peuple qui adore la flatterie et les idoles. La médecine pendant ce temps (en même temps!) s’est servi de l’innovation prônée par les économistes pour faire faire à l’humanité un bond quantitatif incroyable dont on se contente de se préoccuper de la survie alimentaire. La médecine a remplacé la religion dans la gestion de la peur de la mort mais elle coûte beaucoup plus cher, n’assume pas son nouveau rôle et ne réussit pas à s’intégrer dans la chaîne. Elle ne se demande jamais qui s’appauvrit pour l’enrichir.

S’asseoir et réfléchir, est-ce si compliqué ?

L’Union européenne s’est construite sur la fuite en avant commune de ses élites qui veulent continuer à fermer la chaîne par le mondialisme, la dette et l’immigration. Elle n’a comme avenir que l’explosion et la violence car ses élites sont tellement enfermées dans leurs prés carrés que le bon sens n’aura jamais l’unanimité requise. Elles vont se repeindre aux couleurs du temps en espérant tout de l’innovation comme la France vient de le faire. Elles vont continuer à s’entre-déchirer entre souverainistes et européanistes sur le meilleur espace pour régler le problème en continuant à faire monter le chômage, l’immigration et la dette pour ne pas avoir à dire à leurs peuples qu’ils se sont trompés toute leur vie, que le temps des weekends, des 5 semaines de congés payés, des RTT et des arrêts maladie est terminé et qu’il nous faut refermer la chaîne tous seuls en nous remettant à produire et en payant le prix auquel nous sommes capables de produire avec notre façon de vivre. La fuite en avant doit devenir l’ennemi, les agriculteurs doivent cesser de stériliser la terre pour un productivisme éphémère que le système a rendu inhérent à leur survie, chacun doit se demander l’échange qu’il a avec la société, ce qu’il lui donne et ce qu’il en reçoit. Le rôle d’un gouvernement, quelle que soit l’organisation de son peuple, est de veiller à ce que personne ne soit exclu de cet échange. Tout le reste est accessoire mais les gouvernements s’occupent pourtant de tout sauf de cet essentiel qu’ils ne font que pleurer.

Fermer la chaîne nous-mêmes c’est commencer par accepter qu’un gain d’argent est TOUJOURS une perte d’argent de quelqu’un d’autre et que vouloir la fermer par une création de richesse est TOUJOURS transporter nos fantasmes loin dans le temps ou dans l’espace pour continuer à croire à ce qui n’existe pas. Fermer la chaîne nous-mêmes c’est produire chez nous avec notre armée de chômeurs, chaque fois que cela est possible, tout ce dont nous avons besoin. Nous constaterons alors que nos prix ne sont pas compétitifs à cause de tous nos avantages acquis et qu’il faudra enfin choisir entre la coopération oubliée et la compétition sans avenir.

Que nos élites croient au fantasme de la création de richesse est le problème de fond actuel qui les fait ne pas travailler et nous emmener vers la grande violence et la guerre qui nous forcera dans l’instant à fermer la chaîne nous-mêmes et sans eux. Les communistes ont eu un mal fou à reconnaître qu’ils s’étaient trompés pendant plus d’un demi-siècle, les capitalistes ont le même mal fou à reconnaître qu’ils se trompent depuis encore plus longtemps avec une explosion vers le n’importe quoi depuis les années 70.

Ce sont les fondamentaux de bon sens qui ont été perdus. Les peuples attendent que des partis politiques en prennent conscience et ce n’est pour l’instant apparemment en gestation dans aucun d’entre eux.

Feuilletez et faites feuilleter le Petit lexique économique et social. Il évolue souvent et chaque mot est daté de sa dernière modification. Critiquez-le, commentez-le, proposez des mots qui ne s’y trouvent pas. N’hésitez pas à en contester la pertinence ou l’impertinence.

Comprendre le chômage et le combattre vraiment

Il est tout de même très curieux que personne ne semble vouloir prendre conscience que le fléau du chômage n’existe que parce que des économistes font croire aux Politiques que la croissance est une ressource et qu’il faut tout faire pour qu’elle revienne. Et comme ils vivent la croissance comme la manne divine, tout faire ce n’est évidemment que s’agiter. Sous Macron ce ne sera pas mieux que sous tous ses prédécesseurs depuis la sanctuarisation du PIB.

Nous savons depuis des millénaires que l’activité humaine est une juxtaposition et un entrelacs de chaînes fermées qui fonctionnent grâce à l’échange des énergies de tous. C’est le « donner-recevoir-rendre » parfaitement décrit au XXe siècle par le professeur au Collège de France Marcel Mauss. Le premier devoir d’un gouvernement est de veiller à ce que chacun ait sa place dans la chaîne. Cela s’appelle le droit au travail inscrit dans le préambule de la Constitution de la IVe République, repris dans le préambule de la Constitution de la VRépublique.

Dans un groupe monétarisé chaque individu doit transformer par son travail son énergie personnelle en monnaie pour la donner ou la rendre à d’autres membres du groupe en échange du fruit de leur propre travail.

Dans le monde libéral l’utilisation de l’énergie de chacun est confiée à l’employeur, qu’il soit privé ou public pour les fonctionnaires. Ce système marche très bien si la chaîne est fermée car la demande crée l’offre qui crée l’emploi qui crée la rémunération qui crée la demande. Il faut simplement que l’énergie humaine soit utilement dépensée.

Mais le capitalisme est venu rompre la chaîne par le refus de l’OIC et son remplacement par l’OMC sous le prétexte mielleux de sortir de la pauvreté qu’il définit lui-même, les populations mondiales dont il voulait, et veut, tuer les civilisations par son hégémonie qui crée des mégapoles improductives et concurrentes sur toute la Terre en éliminant les villages productifs organisés sous forme coopérative.

Il a trouvé comme alliés les Politiques qui par soumission à la fausse démocratie et pour être élus, ont flatté leur peuple en lui faisant croire qu’il peut quasiment ne plus travailler et faire monter les trois esclavages que sont la mondialisation, la dette et l’immigration, tous trois pour le capitalisme, sources de profit  et moyens de retarder son inéluctable effondrement.

Les trois esclavages sont là pour avoir de l’énergie humaine la moins chère possible.

Le mondialisme y pourvoit en favorisant par l’industrie pharmaceutique la multiplication des êtres humains pour qu’ils aient une valeur marchande perpétuellement diminuée et qu’ils soient utilisables à l’endroit du coût le plus bas.

La dette y pourvoit en faussant le coût des machines et des robots avec de l’argent facile qui ne véhicule plus aucune énergie humaine et qui se crée apparemment encore plus facilement qu’avec la vieille planche à billets.

L’immigration y pourvoit quand il faut vraiment avoir tout de même sur place des êtres humains pas chers pour faire le travail que les Français ne veulent plus faire et les enfants que les Françaises n’ont plus le temps de faire, fascinées qu’elles sont par la parité.

Bien sûr tout cela est explosif et ne peut tenir mais le capitalisme a inventé le mythe de la création de richesse que, par médias et universités, il a inséré dans les esprits. Ce mythe attire tellement les regards qu’il nous empêche de voir que ce sont les esclavages qui travaillent.

La France pourrait être ce pays qui prendrait de vitesse la guerre pour arrêter les trois esclavages. Il faudrait simplement que ses élites arrêtent de s’auto-admirer et acceptent de réfléchir. Il faut refermer la chaîne en y incluant tout le monde et arrêter de ne produire que des enseignants d’enseignants, des conseils de conseils, des formateurs de formateurs et des patrons de patrons, unique production des villes. Si nous ne le faisons pas la guerre le fera. Peu importe entre qui et qui, la guerre arrête les transports donc la mondialisation, la guerre fait sauter la plupart des banques qui évidemment ne prêtent plus, et l’immigration a pour nature de fuir la guerre.

Feuilletez et faites feuilleter le Petit lexique économique et social. Il évolue souvent. Critiquez-le, commentez-le, proposez des mots qui ne s’y trouvent pas. N’hésitez pas à en contester la pertinence ou l’impertinence.

Faut-il vraiment continuer à réintroduire l’esclavage ?

Cet article demande au lecteur un peu de collaboration. Il faut dans un premier temps prendre les 40 minutes nécessaires pour écouter et regarder la vidéo « Le jour où la France est mourue » pour constater que l’Union Européenne ne peut être la solution à nos problèmes. Il serait intéressant d’ailleurs que les quelques malheureux qui croient encore à cette fausse Europe, acceptent d’engager le dialogue sur ce qui est très clairement expliqué dans cette vidéo..

La vidéo nous amène à comprendre que le souverainisme est en l’état le seul cadre possible de notre renaissance, même si les Français ont été majoritairement convaincus par les médias de voter pour le cadre européen avec l’élection d’Emmanuel Macron. La roche tarpéienne étant proche du Capitole, notre Président sera malheureusement pour les raisons qui suivent, le bouc émissaire de son propre désastre, vu la splendeur de son ascension.

Il faut en effet aborder dans un second temps la vraie difficulté que personne n’aborde et qui rend aussi stériles les souverainismes que les européanismes et le mondialisme, difficulté qui mine notre société quel qu’en soit le cadre.

La démagogie de l’ensemble de notre personnel politique en quête de postes plus que de pouvoir par absence de vraies réflexions comme de solutions viables, nous fait croire à la fable que nous pouvons moins travailler grâce aux trois esclavages que nous mettons en place dans un silence aussi contagieux qu’hypocrite. Nous le faisons avec leur concours, souverainistes comme européanistes, en fêtant chaque 10 mai l’abolition de l’esclavage, et en jurant nos grand dieux que « Pas ça ! pas nous ! ».

Pour ne pas avoir à travailler nous ratissons large puisque nous créons un esclavage pour ailleurs, un esclavage pour plus tard et un esclavage pour ici et maintenant. Chaque esclavage se dissimule sous un but louable, se construit sur une grave erreur de jugement et se drape dans un étendard qui brandit sans vergogne l’inverse de là où il nous entraîne.

Le premier esclavage est le mondialisme déguisé en construction européenne sous l’étendard de la paix qui nous rapproche en fait de la guerre.

L’article 32 du TFUE (traité de fonctionnement de l’union européenne) explique clairement que le but n’est pas de protéger l’Europe mais de se diriger vers un commerce planétaire.  : « La Commission s’inspire de la nécessité de promouvoir les échanges commerciaux entre les États membres et les pays tiers« .

Cette fausse nécessité, fondée sur une interprétation erronée de l’avantage comparatif de Ricardo et additionnée à la libre circulation des personnes, des biens et des capitaux, entraîne automatiquement la délocalisation de tout ce qui emploie une main d’oeuvre peu qualifiée en ne laissant en Occident que ce que les machines fabriquent et un chômage qui ne peut que croître et faire baisser le pouvoir d’achat.

Le salaire moyen européen stagne en effet en baissant en Europe de l’ouest puisqu’il augmente en Europe de l’est proche de l’Ukraine qui a des salaires moyens inférieurs à la Chine.  Qui peut sérieusement croire qu’avec l’obligation de l’Union européenne du libre échange mondial animé par l’OMC, les salaires ne s’uniformiseront pas par la perte de pouvoir d’achat des Occidentaux ? Et comme la mondialisation de l’information crée les mêmes désirs sur toute la Terre alors que cette même Terre ne peut pas fournir la même chose à tant de milliards d’hommes, la guerre pour savoir qui sera la minorité satisfaite est forcément au bout du chemin. Ce premier esclavage nous fait perdre le gout de l’harmonie, du bon sens et du réalisme. Il ouvre la porte aux deux autres esclavages.

Pour justifier le premier esclavage nous avons inventé la notion de « création de richesse » qui nous fait croire qu’une manne annuelle tombe sur la Terre et qu’elle réduit la pauvreté que nous avons définie nous-mêmes comme l’incapacité à dépenser. Nous avons appelé cette manne, le PIB mondial et son augmentation, la croissance. Cette manne n’existant évidemment pas, nos économistes la calculent tout de même en additionnant toutes nos dépenses publiques et privées et ils réussissent le tour de force de nous faire croire, malheureusement souvent de bonne foi, que plus nous dépensons, plus nous sommes riches.

Un garçon intelligent comme Nicolas Bouzou, économiste « reconnu », en arrive à écrire le 10 mai 2017 dans L’Opinion :

 » L’Asie représentait moins de 10% du PIB mondial en 1980, et plus de 30% aujourd’hui. Le PIB par habitant y a été multiplié par plus de 20 en 30 ans et sa courbe continue de suivre une trajectoire exponentielle. Enfin, cette zone épargne et investit environ 40% de son PIB, ce qui signifie que sa croissance est loin d’être terminée ».

En arriver à la sottise de croire que l’on peut épargner et investir un pourcentage de ce que l’on dépense, ne peut s’expliquer que par la superstition bien ancrée dans les universités (et dans les grandes écoles) que le PIB est un produit dont on peut se servir alors qu’il n’est que la somme de toutes nos dépenses.

Depuis que l’économie se prétend être une science, la vie n’est plus échange d’énergie humaine mais investissements, plantations de monnaie qui vont faire des petits. Enterré Aristote qui avait vainement cherché sur une pièce de monnaie ses organes reproducteurs, ridiculisé Lanza del Vasto qui avait écrit que le but du travail était de faire des hommes, les économistes réinventent la manne par la création annuelle de richesse, dogmatiquement définie sans rire par ce que nous dépensons. Comme nous avons en même temps oublié que la monnaie n’est qu’un véhicule d’énergie humaine, nous essayons de payer cette manne en augmentant continuellement l’impôt, et comme c’est évidemment insuffisant, nous empruntons, à des organismes qui nous prêtent avec intérêt de l’argent qu’ils créent, autant que nous le leur demandons, pour le plus grand malheur des générations suivantes qui n’ont pas encore assez compris leur problème pour se révolter.

Et se met en place par l’emprunt généralisé un deuxième esclavage potentiel, un « esclavage pour dette », bien connu dans tant de civilisations, esclavage dissimulé provisoirement par la mythique création de richesse et qui, sous l’étendard brandi d’une prospérité à venir nous entraîne en fait inéluctablement vers la misère.

Nos Politiques nous poussent par flagornerie à croire possible cette vie où les efforts sont fournis par les autres, par le mondialisme quand ils sont loin, par l’impôt quand on se souvient du travail passé ou par la dette quand on veut faire payer le futur. Mais tout cela ne suffit pas et pour croire possible une vie de vacances, de week-ends, de jours fériés, de RTT et d’arrêts maladie pour claquage au ski, nous avons besoin de femmes qui mettent au monde chacune en moyenne les 2,11 enfants nécessaires au renouvellement de la population et d’hommes qui viennent faire le travail que nous ne daignons pas faire et nous mettons en place par l’immigration le troisième esclavage pour faire faire à d’autres, ce que nous n’avons pas envie de faire nous mêmes.

Comme les deux premiers, le troisième esclavage est maquillé. C’est sous l’étendard trompeur de la négation des races et de l’amour des autres que nous faisons semblant d’accueillir les malheureux migrants politiques ou économiques et nous n’aimons pas constater que cela débouche inéluctablement sur une haine réciproque. Ces esclaves prendront un jour  le pouvoir pour nous punir de leur avoir fait croire par nos médias que le pays de Cocagne existait chez nous.

Ces trois esclavages que la guerre arrêtera d’un coup, sont là pour retarder une vraie prise de conscience par la jeunesse en lui faisant croire qu’elle peut perdre des années dans des écoles et des universités qui lui donneront de quoi dominer le monde ou faire pousser ces  richesses qu’on lui a fait miroiter. Nous la formatons à croire que son énergie peut se dépenser en salle de sport et que nous allons vers une société sans travail où hommes et femmes paritairement stupides oublieraient d’être intelligemment complémentaires et n’auraient plus à travailler. On nous raconte que les machines et les robots feront presque tout en oubliant qu’ils valent très cher et qu’ils ne peuvent être construits que par une énergie, la monnaie, qui est au départ une énergie humaine de plus en plus inemployée et donc absente parce que perdue…..et donc inefficace.

L’intelligence et la guerre ont engagé sous nos yeux un combat singulier à outrance dont la jeunesse est l’arbitre. Les pouvoirs en place ont choisi inconsciemment la guerre en la retardant le temps de leur départ. Le champ d’action est immense si chacun réussit à sortir de sa coquille et à se regrouper.

Demandez le programme

Samsung vient de publier son bénéfice pour les 3 premiers mois de 2017 de 9.900 milliards de wons soit 8,2 milliards d’euros.

Pour ceux qui croient à la création de richesses, c’est une nouvelle qui intéresse les porteurs d’actions qui utilisent ces informations pour imaginer à quel prix ils pourront revendre leurs actions demain et surtout après demain sur la croyance à la durabilité de ces résultats. Ce sont leurs regards qui définissent les cours de bourse et l’apparence de leurs richesses qui font tellement jaser. Pour ceux qui croient à la création de richesse c’est une nouvelle qui va intéresser tous ceux qui veulent une partie du magot. Les salariés, le fisc, les sportifs en quête de sponsor vont tous venir imposer ou mendier leur part.

Mais pour nous qui savons que la richesse ne se crée pas, nous nous demandons, dans ce monde où la richesse feint de se chiffrer, quels sont les millions d’individus qui se sont appauvris en trois mois de 8.200.000.000 €.

Ce qui est vrai pour Samsung l’est évidemment aussi pour toutes les entreprises du CAC 40 qui fanfaronnent sur leurs milliards de bénéfices, et personne n’y voit rien à redire puisque personne n’a envie de voir qu’ils s’enrichissent exclusivement sur notre appauvrissement dès l’instant où la notion de richesse s’est mondialisée et qu’elle s’approche partout de la même manière.

Mais comme cet appauvrissement ne doit pas être ressenti par ces braves électeurs qui risqueraient de le prendre très mal, le système le fait très habilement glisser dans le temps en appauvrissant nos prédécesseurs par la montée de l’impôt et nos successeurs par la dette qui n’arrête pas de s’envoler. Rappelons que le FMI nous a informé début octobre 2016 que la dette mondiale était de 152.000 milliards de dollars pour 6 milliards d’hommes sur la Terre.

Rien que pour la dette publique française l’Institut de Recherche Economiques et Fiscales (IREF) écrivait en novembre 2014 :

460 millions d’euros, c’est l’augmentation quotidienne de la dette publique française

La dette publique française s’élevait au 30 juin 2014, à 2.023,7 milliards d’euros, c’est 83 milliards de plus qu’au 30 décembre 2013.

Autrement dit, la dette française a cru de 460 millions d’euros par jour au premier semestre, c’est l’équivalent, quotidiennement, de l’achat de 20.000 voitures , de plus de 50.000 robes Haute Couture d’Oscar de la Renta, ou encore près de 75 ans de location d’une suite au Ritz.

Au premier semestre 2014, la dette publique dépasse donc 30.700€ par français, poids qui augmente d’environ 1.300€ par an et par tête, ce qui représente plus qu’un mois de salaire au SMIC.

Ce qui est vraiment grave c’est que cet institut, comme tous les autres observateurs subventionnés, détaille les conséquences en continuant à tempérer discrètement l’acuité du drame par la soi-disant création de richesse, le fameux PIB qui n’est en réalité que la somme de nos dépenses, faut-il une fois de plus le seriner ? :

Le montant total des emprunts de la France est quasiment égal à l’ensemble des richesses produites dans l’année. Quant à la charge de la dette, les intérêts, c’est le deuxième poste budgétaire, qui devrait atteindre 44,3 milliards d’euros en 2015, financé par de nouveaux emprunts. Environ un tiers des nouveaux emprunts sert à financer les intérêts de la dette, et on ne parle que de paiement d’intérêts, pas du remboursement du capital.

Le paragraphe de l’IREF aurait du commencer par « Le montant total des emprunts de la France est quasiment égal à ce que la France dépense en un an ». On ne voit pas très bien comment le système pourrait ne pas exploser mais il est sûr que pour retarder son explosion, les impôts continueront à monter, la dette également et de puissants intellectuels continueront à chercher par une manipulation des monnaies auxquelles personne ne comprend plus rien, à faire payer les autres par une balance commerciale excédentaire alors que nous continuerons en plus à payer pour les autres par notre balance commerciale déficitaire.

Certains en arrivent même à souhaiter que la guerre vienne vite arrêter la spirale infernale qui a été mise dans nos esprits : « Empruntons pour pouvoir dépenser et faire ainsi du PIB qui remboursera les emprunts ».

Faut-il à ce point renoncer à l’intelligence ? C’est notre côté rêveur qui détient la clé de l’énigme. Faut-il continuer à hésiter entre la fuite en avant mondialiste d’un Fillon ou d’un Macron et la « reductio ad hitlerum » d’une gauche aussi déboussolée qu’éparpillée ou faut-il nous réveiller enfin et affronter sereinement notre réalité ? Aujourd’hui aucun candidat ne propose de solution réaliste mais certains en sont moins éloignés que d’autres.

 

Diagnostic

Ce diagnostic se divise en trois parties. D’abord une approche fondamentale de ce qu’est l’économie en anthropologie, puis les déviations qui ont abouti à l’impasse actuelle et enfin les pistes de solutions.

I L’économie en anthropologie

Tout groupe d’êtres humains a au départ une raison d’être et organise dans ce but les apports de chacun et rend complémentaires les différentes énergies individuelles. Cette organisation a été improprement appelée troc en supposant une simultanéité du don et du contre-don qui n’a jamais été systématique. Le don et le contre-don existent dès la création du groupe (couple, association ou tribu) mais ils ne sont que très rarement simultanés. L’anthropologue et professeur au Collège de France Marcel Mauss a parfaitement expliqué que le don entraînait le contre-don et que le « donner-recevoir-rendre » était au service du lien social et qu’il le nourrissait.  Mauss a développé que le don et le contre-don était ce qu’il a appelé un « fait social total » à dimensions culturelle, économique, religieuse, symbolique et juridique et qu’il ne pouvait être réduit à l’une ou à l’autre de ses dimensions. Mais quand la taille du groupe devient importante, la détection des profiteurs et des tire-au-flanc devient difficile et rend obligatoire la simultanéité du contre-don. L’origine de la monnaie est cette invention du contre-don simultané. La monnaie est donc culturelle, économique, religieuse, symbolique et juridique. Par sa facilité d’usage la monnaie est devenue le regard que le groupe utilise pour isoler les richesses échangées contre de la monnaie dans le fatras des productions. C’est parce qu’une production trouve acheteur qu’elle est reconnue comme richesse et non comme embarras ou déchet. Toutes les fonctions de la monnaie décrites depuis l’antiquité, réserve de valeur, unité de compte et intermédiaire des échanges, découlent toutes de ce que la monnaie est l’étalon culturel de la richesse. C’est l’énergie du groupe, l’énergie sociale, quand le travail est l’énergie individuelle. La monnaie est reconnaissance par le groupe de l’utilité du travail individuel. Toutes les querelles autour de la monnaie viennent de la difficulté à marier la notion de richesse qui est un regard dynamique essentiel au lien social avec la notion d’étalonnage qui est arithmétique et avec la notion de culture qui est sociologique. Toutes les incompréhensions viennent de simplifications excessives et contradictoires.

II Les déviations

Le XXe siècle, sous impulsion anglo-saxonne commerçante, a fait croire par une fabrication erratique de contre-dons que l’augmentation de la production était une augmentation de richesse, et par une très belle illusion qu’une dépense était une richesse et que l’augmentation des échanges commerciaux était aussi une augmentation de la richesse du groupe. Tout a été fait pour que l’on croie à ces deux erreurs, à commencer par la diffusion de l’idée que ces augmentations de richesses permettaient de moins travailler, ce qui a beaucoup plu aux peuples latins. La richesse n’étant qu’un regard, la propagande a remplacé une démonstration inexistante.

Pour faire croire que la croissance du commerce était augmentation de richesse on a additionné tous les échanges dans une zone donnée en appelant finement cette addition d’échanges « gross domestic product » servilement traduit en français par « produit intérieur brut ». En se servant à tout propos de pourcentages du PIB comme d’une ressource ou de son augmentation comme d’une victoire, on a instillé dans les esprits que le commerce était en soi une richesse et que son développement était « la » croissance, alors que le commerce n’est que l’intermédiaire qui se fait payer pour mettre en relation producteurs et consommateurs. A la méthode Coué, d’une dépense on a fait une richesse, d’un emploi on a fait une ressource. Comme cela ne marche évidemment pas, on a nommé ce ratage, la crise, et on a fait de la fuite en avant en cherchant de nouveaux marchés, en inventant la concurrence, l’austérité et le nouvel esclavage dans l’espace qu’est la mondialisation.

Pour faire croire que l’augmentation de la production était augmentation de richesse on a simplement fabriqué du contre-don utilisable à tout moment. Plus on fabriquait de la monnaie plus on laissait croire que les productions étaient des richesses sans que personne ne s’appauvrisse pour reconnaître ces fausses nouvelles richesses. Depuis le début du XXe siècle, par cette inflation dans son vrai sens, par cette fabrication incessante de monnaie, on a sans arrêt dévalué toutes les monnaies par rapport à l’or. Dans les années 70 on a même cassé le thermomètre en déconnectant les monnaies de l’or et l’erreur est devenue encore moins facilement perceptible. N’étant dorénavant liées ni à l’or ni au travail humain utile qu’étaient le don et le contre-don, les monnaies ne sont plus limitées dans leur fabrication et elles se sont donc toutes totalement dévaluées. Aujourd’hui les monnaies ne valent plus rien. Il n’y a que les peuples qui ne le savent pas. On a oublié que la monnaie n’était une énergie que parce qu’elle était contre-don d’un travail utile. Elle était et n’est plus stockage de travail humain. Pour retarder cette prise de conscience on a remplacé la coopération par la concurrence et seul le désir de ne pas mourir le premier empêche une flambée générale des prix. Pour que la fausse monnaie soit utilisée et pour que les productions continuent à être reconnues comme richesses, elle est prêtée à tout va en créant un nouvel esclavage, l’esclavage dans le temps qu’est la dette.

Les acteurs des déviations

Pour arriver à un tel imbroglio il a fallu que plusieurs corps s’agrègent pour que la propagande soit malheureusement convaincante.

Les banques créent la monnaie. Elles ont d’abord détourné le pouvoir régalien de battre monnaie puis l’ont confisqué aux Etats-Unis en 1913 par la création de la FED et en Europe par le traité de Maastricht et le passage à l’euro. Cœur du système, les banques l’ont créé et l’entraîneront dans leur chute. C’est la bête de la mer de l’Apocalypse « Et toute la terre était dans l’admiration derrière la bête » Ap 13,3.

Les medias et leur propriétaire, la publicité, prennent au peuple la monnaie nécessaire à lui faire croire par le plaisir qu’il est possible d’être heureux sans vision. C’est la bête de la terre de l’Apocalypse, celle qui  « faisait que la terre et ses habitants adoraient la première bête » Ap 13,12.  « Elle séduisait les habitants de la terre par les prodiges qu’il lui était donné d’opérer» Ap 13,14.

Les multinationales et la science économique donnent au peuple de quoi survivre et payer la publicité. On a inventé la science économique qui a remplacé le bon sens par une logorrhée déguisée en mathématique et qui a délivré des diplômes sanctionnant les étudiants qui avaient répété sans comprendre tout ce qu’on leur avait embecqué. La science économique cherche sans succès à démontrer qu’il y a des solutions hors bon sens. Elle est la référence officielle nobélisée des deux erreurs sur l’augmentation de la richesse par l’augmentation de la production et par l’augmentation des échanges. La science économique a envahi les multinationales qui, déconnectées de la réalité, ont besoin des banques pour cacher leurs pertes. Les multinationales font de la cavalerie entre elles pour dégager des bénéfices fictifs. Grâce au principe irréaliste de pérennité de la comptabilité, elles peuvent présenter en toute légalité, des passifs sous-évalués et des actifs surévalués.

La recherche et l’innovation. La recherche récupère de belles intelligences déboussolées et les met au service de qui la paye sans se préoccuper d’où vient l’argent, du vrai but recherché et des deuils que les innovations généreront. La recherche vit dans le cercle fermé « demain paiera et demain sera mieux grâce à l’innovation ».

Les politiques, pour ne pas faire trop travailler au présent les électeurs-consommateurs, veulent faire travailler le passé par l’augmentation de la ponction fiscale, faire travailler le futur par l’augmentation de la dette et faire travailler les autres par la balance commerciale excédentaire. Si la balance commerciale est déficitaire on fera travailler davantage le passé et le futur, c’est-à-dire les électeurs-consommateurs et leurs enfants. Les politiques nous ont construit un pays de Cocagne illusoire fondé sur l’esclavage dans l’espace qu’est le mondialisme et sur l’esclavage dans le temps qu’est la dette, un eldorado où l’homme n’aurait plus à travailler mais la partie des peuples encore au travail vit de plus en plus mal de recevoir systématiquement sur la tête le marteau que leurs dirigeants ont envoyé en l’air pour que leurs électeurs ne se fatiguent pas.

Les spectateurs des déviations

Les peuples changent leurs dirigeants chaque fois qu’ils le peuvent et constatent que tout empire. Mais ils ont été formatés à croire à l’esclavage dans l’espace pour payer moins cher et à l’esclavage dans le temps pour ne même plus se poser la question du « Qui paye ? ». On les a même formatés à limiter dans leurs têtes l’esclavage au vilain esclavage des gentils noirs par les méchants blancs.

Les intellectuels sont en voie de disparition. Les derniers spécimens comme Michel Onfray disent «  Le bateau coule, mourez debout ». D’autres comme Jacques Attali se réfugient dans la logorrhée en fondant tout sur le marché, la démocratie et l’initiative personnelle. Mais le marché dit que l’homme ne vaut plus rien depuis que l’humanité est passée en deux siècles de 1 à 6 milliards d’individus alors que la démocratie dit rigoureusement l’inverse en faisant semblant de sacraliser l’individu. Le message intellectuel d’Attali traduit en français n’est que « Débrouille-toi entre moins l’infini et plus l’infini ».

Les religions par une absence d’analyse incroyable, se sont auto réduites au monde des Bisounours sans vision, sauf une partie de l’Islam qui, sur une lecture littérale du Coran soigneusement éludée, enflamme encore.

III Les axes de solutions

Non par calcul mais par simple sédimentation des médiocrités dans une société sans vision, nous avons construit une société monstrueuse et totalement instable. Nous assistons même à la querelle désolante bien que sans doute de bonne foi entre ceux qui comme l’Union Européenne veulent plus de mondialisation pour avoir moins de dettes, et ceux qui comme Mélenchon & Co, veulent plus de dettes et moins de mondialisation.

Il nous faut pourtant répondre à la question dramatique à laquelle nous sommes chaque jour davantage confrontés et qui est de savoir s’il y a un autre moyen que la guerre pour nous remettre les yeux en face des trous. Y répondre positivement est le devoir des générations actuelles.

La direction pourrait être celle-ci :

1 – Expliquer ce qui se passe à un peuple perdu, anesthésié et étourdi pour lui redonner une vision, le réveiller et le dégourdir. Redonner en premier lieu sa place à la coopération face à la concurrence et ensuite leurs places aux devoirs face aux droits, au travail face à la dette, à la fraternité face à la solidarité, à la rigueur face au laxisme, au réalisme face au rêve.

2 – Retrouver notre souveraineté pour pouvoir agir.

3 – Ne pas importer plus que ce que nous exportons et fabriquer en France, même plus cher, ce que nous importons sans être capable de le payer. C’est l’esprit de la charte de La Havane et de l’Organisation Internationale du Commerce, mère de la parricide Organisation Mondiale du Commerce.

Donner par ces décisions conformes à l’O.I.C. mais opposées à l’U.E. et à l’O.M.C., du travail à tous les nationaux qui en demandent, par la création d’entreprises de production à capital mixte public-privé.

4 – Une fois les Français au travail, rééquilibrer petit à petit pour faire payer par le présent ce qui est consommé au présent en renonçant à faire payer le passé par l’impôt et le futur par la dette. Là est évidemment le plus gros problème mais qui ne pourra être abordé que lorsque les trois premiers points auront été réalisés.

Gloire au travail

Il y a une contradiction apparemment insurmontable entre l’affirmation souvent énoncée ici qu’il n’y a pas de création annuelle de richesses et l’observation apparemment indiscutable que depuis l’époque de l’homme de Cro-Magnon une multitude de richesses a été créée par les hommes.

Les tenants de la création annuelle de richesse la chiffrent même par le PIB et souhaitent son augmentation par ce qu’ils appellent la croissance économique.

Mais la richesse n’est qu’une façon de regarder et si elle est richesse pour les uns, elle est embarras pour d’autres et même rebuts pour certains. Cela est vrai dans l’espace mais aussi dans le temps. Si en Hollande de 1634 à 1637, le prix d’un bulbe  de tulipe valait 15 ans de salaire d’un maçon, le prix d’une maison ou d’un carrosse avec ses deux chevaux , il vaut aujourd’hui 6 euros la douzaine. Un lieu de vie qui aurait été conservé en Europe dans l’état où il était à l’époque de Néanderthal serait aujourd’hui par sa rareté et sa tranquillité hors de prix et réservé à quelque émir ou oligarque. La sculpture « dirty corner » qu’Anish Kapoor a créée à Milan et déposée dans les jardins du château de Versailles est sûrement une richesse aux yeux des organisateurs de l’exposition, sûrement un déchet aux yeux de ceux qui l’ont surnommée « Le vagin de la reine » et probablement un encombrant et une gêne pour tous ceux qui venaient voir Versailles pour remonter le temps. Si le Pont du Gard est une richesse aujourd’hui, était-il à sa construction autre chose qu’un élément de voirie pour approvisionner Nîmes en eau ? 

C’est notre regard individuel qui différencie ce qui à nos yeux est précieux et ce qui peut partir à la poubelle. Ce qui nous est précieux nous est richesse mais n’est qu’une richesse individuelle. La richesse collective est beaucoup plus difficile à appréhender car elle appelle deux questions : quel collectif ? et qu’est-ce qu’un regard collectif ?

La doxa « attalienne mincienne et BHLienne », relayée par les médias, nous dit que le collectif est le monde qu’il baptise, comme s’il n’y en avait qu’une, « la planète » par un égocentrisme très révélateur. Cette doxa affirme que si les espèces animales ont le droit d’avoir des races de chiens, de poules ou de chevaux, l’espèce humaine, elle, n’a plus de races et qu’il faut même supprimer le mot des dictionnaires. Cette doxa pateline et mielleuse veut imposer sa morale et sa vision à toute l’humanité en pensant trouver dans la fuite en avant la réponse à l’échec qu’ils ont tous eu chez nous. Cette volonté de mondialisation du collectif entraîne bien évidemment des réactions violentes de gens que l’on appellera terroristes pour ne pas se compliquer la vie. Cette doxa, constatant que la communication s’était mondialisée, en a déduit complètement à tort qu’il en était de même pour la réflexion et l’action.

Une autre doxa, politicienne celle-là, nous dit que le collectif est européen. cette doxa-là veut appliquer à l’Europe toutes les recettes qui ont échoué individuellement dans chaque pays. Pour cette fuite en avant,  les politiques ont un besoin vital de l’euro, cet outil mort-né qu’ils momifient au lieu de l’enterrer. Ils se réunifient tous, ceux qui veulent dépenser plus pour dépenser moins comme ceux qui veulent dépenser moins pour dépenser plus, tous unis pour sauver l’euro, leur Europe et surtout eux-mêmes. Tous unis contre ceux qui veulent retrouver un collectif qui a déjà fait ses preuves, la nation ou la patrie.

Quant au regard collectif sur une chose, c’est son prix car seule la monnaie est reconnue par tous comme une richesse. Si des membres du groupe acceptent de s’appauvrir en monnaie en l’échangeant contre une chose ou un service, alors cette chose ou ce service qui n’était qu’une production est reconnue par le groupe comme une richesse, au moins à un moment donné et en un lieu donné.

Malheureusement depuis bientôt 50 ans nous fabriquons par la dette de la fausse monnaie qui casse tous les équilibres. Les productions sont réputées être des richesses alors qu’elles ne sont en réalité qu’encombrements ou déchets, par le simple fait qu’elles sont achetées avec de la monnaie obtenue sans efforts par l’emprunt . Il est plus facile d’emprunter à la banque de l’argent qui n’existe pas, que de travailler à la sueur de son front. Il est plus facile d’importer des marchandises que de les fabriquer en travaillant. Comme cela fait exactement le même PIB, les observateurs sont contents et on a simplement remplacé le travail par la dette qui monte, qui monte, qui monte…..

La montée des machines est un exemple intéressant de la perversité de la dette.

Les machines remplacent les hommes mais elles coûtent cher à concevoir et à réaliser. Normalement l’équilibre entre les trois entités créatives, l’homme, l’argent et la machine, se fait naturellement car d’un côté l’homme est attiré par la machine qui fait le travail à sa place mais de l’autre, il n’y a de machine que si l’homme a suffisamment travaillé pour avoir l’argent nécessaire à son achat. La machine ne crée pas le chômage parce qu’elle n’existe que si l’homme travaille assez pour pouvoir se la payer.

Or avec la dette le verrou saute. La machine est payée immédiatement par l’emprunt et à terme par les mythiques richesses futures. Le résultat est une mécanisation galopante qui fait monter parallèlement le chômage et la dette. Ne pourrait-il y avoir des économistes pour hurler aux oreilles des puissants que si l’on n’abandonne pas l’outil stupide de la dette pour retrouver le travail humain, le chômage ne peut que monter, la dette s’envoler et la violence atteindre des sommets.

Gloire au travail, le seul que l’on ose ignorer le jour de sa fête !

Avec quoi rembourser la dette ?

En ce jour des morts, le lendemain de celui de tous les saints, il est bon de regarder le site http://www.economist.com/content/global_debt_clock pour suivre en direct la montée inexorable de la dette publique mondiale. Elle est de 57.300 milliards de dollars et augmente de près de 7 milliards d’euros par jour.

Dans ce monde où l’on a tellement peur de la mort qu’on ne veut pas voir qu’elle fait partie de la vie, dans ce monde où les puissants ne prônent plus que l’individualisme après avoir fait sortir du collectif tout ce qui ressemblait à du bon sens, dans ce monde où les jeunes diplômés rêvent pour se rassurer d’embarquer sur des Titanic alors qu’en l’état, seuls les bouchons résisteront à la tempête, dans ce monde où l’apparence a détrôné la réalité et où la dépense devient richesse, dans ce monde où la vanité des puissants essaie de faire croire qu’un petit réchauffement de l’atmosphère terrestre est l’œuvre de l’homme alors que les mêmes sont incapables d’expliquer pourquoi, avant l’apparition de l’homme, la terre a eu des époques glaciaires et des époques très chaudes qui ont vu jaillir les Pyrénées et les Alpes, dans ce monde du grossissement médiatique des petits maîtres, au pouvoir ou dans son antichambre, comment ne pas prendre le temps de s’asseoir pour penser à tous ceux qui nous ont précédé en espérant pour leur descendance une vie riche, pure et juste ?

La prétention absurde des Attali Minc ou BHL de résoudre les problèmes de la même façon sur toute la Terre au mépris du respect de toutes les civilisations autres que la leur, a contaminé tous les suiveurs que la réflexion n’intéresse pas. Cette prétention largement diffusée par les médias nous entraîne dans une fuite en avant grotesque où l’uniformisation de tout, casse toute émergence de solution réaliste. La Bible nous apprenait pourtant déjà que lorsque les hommes ont voulu construire tous ensemble la tour de Babel pour « transpercer le ciel » Dieu les a dispersés en civilisations diverses ne se comprenant plus. Avons-nous oublié de nous nourrir de nos propres mythes ?

La dette ne sera jamais remboursée. Tout le monde le sait mais aujourd’hui personne n’ose le dire car le système ne tient que si l’on continue à emprunter. Tsipras s’est couché car il devait continuer à emprunter des euros puisqu’il avait peur de retourner à la drachme. S’il ne se couchait pas, on ne lui prêtait plus ce qu’il continuait à croire indispensable pour son pays. Il s’est couché et rien n’est résolu puisque les Grecs continuent à dépenser plus que ce qu’ils gagnent. Chacun sait que cela va exploser à nouveau.

Nous devons retrouver la capacité de ne pas dépenser plus que ce que nous gagnons. Les critères imbéciles de Maastricht de ne pas dépenser annuellement  plus de 103% de ce que nous dépensons annuellement et de ne pas emprunter plus de 60% de ce que nous dépensons chaque année, laissent assez pantois et permettent aux ignares de rêver. Dépensons plus et nous pourrons emprunter plus et dépenser encore davantage ! Tant qu’il y aura des « économistes » à défendre ces inepties nous ne pourrons faire aux créanciers le bras d’honneur que la vie imposera. Une fois encore et comme d’habitude, ce que l’intelligence ne fera pas, la guerre le fera.

De la richesse, de la croissance et de la dette

A en croire Jean-Luc Mélenchon la France n’a jamais été aussi riche, ce que semble très bien comprendre, à l’autre bout de l’échiquier politique, la député européenne ENL, la doctoresse Joëlle Mélin qui croit le programme du front national possible, vu la richesse de la France.

Il est vrai que Madame Bettencourt n’aborde pas les difficultés de la vie comme un quelconque smicard et que, si l’on est riche, les problèmes sont généralement plus simples à résoudre. C’est ce que pensent les politiques qui se croient au centre de l’omelette en dédaignant ce qu’ils appellent les extrêmes, et qui ont tous trouvé la même réponse à nos problèmes: le retour de la croissance. Elle est pour eux tous totalement indispensable et chacun explique que c’est sa priorité absolue et qu’il a, lui, la meilleure méthode pour y arriver sans jamais la détailler puisqu’elle n’est que l’augmentation du PIB que peu de gens comprennent. François Hollande n’a que la croissance à la bouche et notre ex-ministre des finances Pierre Moscovici, recasé à Bruxelles comme commissaire européen aux affaires économiques, le répétait encore le 22 octobre sur Europe1 en précisant qu’il n’était plus un homme politique français: « La priorité de la commission, il n’y en a qu’une, c’est de faire en sorte que la croissance s’améliore  » et pour ceux qui n’auraient pas bien entendu il rajoutait : « Cette commission, je le répète, n’a qu’une volonté, plus de croissance … et toutes nos politiques sont orientées vers cela ». La même commission n’arrête pas par ailleurs de morigéner les Etats qui dépensent trop et qui font donc de la croissance. La commission dit tout faire pour augmenter la croissance, c’est-à-dire augmenter nos dépenses mais trouve que nous dépensons trop.

Si l’on élimine l’explication de mettre d’urgence la commission en hôpital psychiatrique, y a-t-il une autre explication que celle qui constate qu’ils n’ont jamais compris ce qu’est le PIB et sa croissance que l’on appelle la croissance ?

Si la solution était de faire augmenter le PIB et donc de faire de la croissance, ce serait si simple ! On n’aurait qu’à embaucher des centaines de milliers de fonctionnaires et cela ferait de la croissance sous forme de PIB non marchand. Ce qui est en revanche très compliqué c’est de comprendre le grand écart de Nicolas Sarkozy qui voulait diminuer le nombre de fonctionnaires tout en voulant aller chercher la croissance avec les dents. N’aurait-il pas compris lui aussi que faire de la croissance c’est simplement dépenser davantage et que dépenser davantage fait automatiquement de la croissance ? On pourrait aussi pour faire de la croissance, casser, salir, saccager et cela obligerait à nettoyer, à réparer, à reconstruire et on ferait chaque fois de la croissance, du PIB marchand, et cela donnerait de l’emploi. On a vécu cela en décembre 1999 où dans le même mois nous avons eu une croissance extraordinaire qui a généré une valeur ajoutée tellement fantastique que l’Etat qui taxe la valeur ajoutée par la TVA en a rougi de plaisir en se constituant ce que l’on a appelé à l’époque la « cagnotte » . Nous avions simplement eu la chance d’avoir le pétrolier Erika qui avait mazouté 400 kilomètres de nos côtes le 11 du mois et deux tempêtes qui avaient saccagé la France d’abord le 26 puis entre le 27 et le 28 décembre.

On aurait pu croire qu’en cette fin de XXème siècle nous aurions enfin compris grâce à ces trois drames que le PIB n’est que la somme de toutes nos dépenses et qu’on ne peut pas à la fois les diminuer pour être intelligents et les augmenter pour faire de l’emploi. Savoir s’il faut augmenter ou diminuer nos dépenses, augmenter ou diminuer le PIB, faire de la croissance ou de la décroissance, est sûrement une question intéressante mais il faudrait systématiquement lui ajouter la question complémentaire que personne ne se pose jamais : Qui paye ? Qui paye la croissance ?

Hélas ! La mode est de croire que la croissance ne s’achète pas et qu’elle crée même des richesses. On entend même tous les politiques dire que l’emploi reviendra avec la croissance, ce qui est vrai car quand on dépense, il faut bien des gens pour faire les travaux utiles ou inutiles. Mais personne ne se pose la question de savoir qui paye cette croissance puisque chacun est formaté à croire que la croissance enrichit.

Les politiques s’agitent fébrilement pour à la fois faire absolument des économies mais surtout ne pas en faire pour ne pas casser la croissance. On se sert du vocabulaire pour faire croire qu’on a la solution. Nous allons arrêter de gaspiller et davantage investir.Ceux qui se disent de droite, plus l’exécutif en place, prônent l’austérité et la rigueur en pensant qu’en dépensant moins, la croissance reviendra et que l’on pourra alors dépenser le fruit de la prospérité. Ceux qui se disent de gauche prônent l’arrêt de l’austérité en pensant qu’en dépensant plus on fera revenir la croissance et que l’on pourra alors dépenser moins et rembourser la dette. Dépenser plus pour pouvoir le moment venu dépenser moins ou dépenser moins pour pouvoir le moment venu dépenser plus est le choix intelligent que les politiques nous proposent. Tant qu’ils confondront la croissance avec la manne divine les hommes chercheront leurs solutions ailleurs que dans la classe politique.

La plus mauvaise des solutions est de simplement reporter le problème pour ne pas avoir à l’affronter. C’est ce que nous faisons avec la dette pour le plus grand plaisir du monde bancaire qui prête de l’argent qu’il crée en polluant tout le sens de la monnaie. Cette fausse solution a contaminé toute la Terre par la mondialisation de la communication.

Aujourd’hui le peuple est endetté, les entreprises sont endettées et les Etats ont un endettement public qui donne le frisson comme le montre cette carte:.

Qui va rembourser ces dettes ? Qui a compris qu’il n’y a pas de création annuelle de richesse et qu’au bout du compte on demandera aux peuples de payer, ce qu’ils ne pourront pas faire et ne voudront d’ailleurs pas faire tellement on leur a fait croire que le progrès c’était vivre au pays de Cocagne.

Pour l’instant nous en sommes encore au stade où chacun veut faire payer les autres, ce qui casse le lien social déjà fragile.