Faut-il absolument continuer à faire perdre leur temps à des étudiants dans des filières économiques quand on leur apprend avec acharnement une incompétence qu’il vont utiliser ensuite avec délices pour le plus grand malheur de leur peuple ?
Les trois pieds essentiels de l’économie y sont enseignés à l’envers.
Le premier pied est la compréhension de la monnaie dont la force énergétique connue de tous, n’existe que si elle vient d’une énergie humaine réellement utilisée. Quel pouvoir, autre que magique, pourrait avoir une monnaie que l’on imprimerait sans équivalence énergétique ? L’université se contente d’approcher la monnaie par ses usages historiques sans jamais la définir autrement que par le mensonge qu’elle aurait remplacé le troc qui n’a jamais existé nulle part et qu’elle confond avec le « donner recevoir rendre » qu’elle n’étudie pas.
Le second pied est la distinction entre la production et la richesse que n’importe quel enfant constate quand il voit une vache produire du lait et des bouses et quand il se voit lui-même produire des bisous et des bêtises. L’université n’arrive pas à faire cette distinction de peur peut-être d’être accusée de discrimination par les producteurs. Elle n’arrive pas à voir que c’est le client qui fait la richesse et non le producteur. Le client crée la richesse en abandonnant son argent de même valeur. Sans cet abandon la production n’est que rebut. L’économie est échange, l’université la voudrait création.
Le troisième pied est la prééminence du producteur sur la production alors que l’université privilégie la production en substituant l’entreprise au producteur. Elle n’étudie absolument pas la vraie création d’argent qui est la chaîne travail monnaie achat richesse au profit exclusif de la chaîne travail production vente monnaie qui n’en est normalement que le balancier équilibrant. C’est pourtant, comme dans une famille, en utilisant au mieux l’énergie de chacun tel qu’il est, et sans vouloir éternellement le formater à ce qu’il n’est pas, que le groupe peut transformer en monnaie l’énergie de ses membres et avoir suffisamment d’argent pour reconnaître, par ses achats, la richesse de la production des autres. Mais notre société, en laissant sans vergogne ses membres inactifs, en en accusant le chômage et le manque de croissance, et en se laissant « éclairer » par l’université, se prive du bon argent que ces chômeurs pourraient créer en étant utiles et, au contraire, leur en distribue pour qu’ils survivent. La chaîne travail production vente monnaie, n’étant plus alimentée par la chaîne complémentaire travail monnaie achat richesse, devient erratique et manque à la fois de clients et d’argent.
Manquant de clients, elle en cherche partout en baissant ses prix, en payant mal son propre travail et en déstabilisant l’économie des autres peuples dont elle voudrait la clientèle.
Manquant d’argent, elle fait fabriquer par les banques de la fausse monnaie qui dévalorise tout mais permet de tenir un certain temps. Mais il faut malgré tout fermer les hôpitaux, les gendarmeries, les postes….
Elle tente aussi de suspendre le temps pour retenir le désastre inéluctable. Elle fait croire à un monde qui ne manque ni d’argent ni de clients par une débauche d’argent qui n’est que de la fausse monnaie. C’est le sport, la publicité, l’intelligence artificielle, la recherche, le réchauffement climatique, le transhumanisme, le revenu universel, la monnaie hélicoptère que ce gentil cornichon de Mario Draghi trouve « intéressante ».
Pendant ce temps, « en même temps » diraient certains, les Politiques se battent entre socialistes et libéraux, entre ceux qui préfèrent l’égalité et ceux qui préfèrent la liberté. Ils attendent tous la croissance, refusent d’ouvrir les yeux et nous refont le coup de l’orchestre du Titanic qui jouait… jouait… jouait.
Bonjour Monsieur,
Nombre d’élèves, d’étudiants et d’adultes serait reconnaissant à un petit livret qui remettrait l’Economie à l’endroit avec les explications claires dont vous proposez la lecture, la compréhension et la réflexion, avec pédagogie et bon sens B:-)). On nous enfume comme ce n’est pas possible avec la fameuse croissance qui va tout résoudre enfin, au profit d’une minorité évidemment. A la radio, c’est flagrant. C’est une sorte de mantra, de pensée magique.Il y a tellement d’autres facteurs à prendre en compte et surtout le centre du problème à savoir que l’Economie doit être au service de l’Homme, d’un peuple et non pas l’inverse comme c’est malheureusement le cas.
Jour après jour, c’est tellement triste d’apprendre la fermeture d’usines, de boutiques qui tous n’ont pas fait faillite avec les répercussions sociales effroyables que cela engendre. Nos villes et notre pays y perdent beaucoup :en charme de ces magasins qui vendaient des articles de qualité et de bon goût, souvent madeleines de Proust de notre enfance, de nos parents et arrière-grands-parents, savoir-faire incomparable d’entreprises datant de dizaines d’années et qui, face à ce capitalisme carnivore et à un Etat gérant mal l’argent public, connaissant que la taxation comme mode de fonctionnement,sont obligées de mettre la clé sous la porte.
Les Anglais ont raison de quitter cette UE soviétique car quand cette union monétaire artificielle nous explosera en plein vol, ce sera terrible.
Merci pour cet article.
Ce petit livret, j’ai essayé de le faire avec mon petit lexique économique et social que l’on peut consulter sur ce site en cliquant dessus au sommet de la page. Je suis d’ailleurs demandeur de tout mot dont on souhaiterait la définition et mon commentaire dans ce lexique.
Par ailleurs et pour ceux qui voudraient échanger, j’ai créé un groupe Facebook Ecosophie avec trois sous-groupes Economie, Education et Politique.