Conspué par tous les médias occidentaux furieux de la réélection difficile de Maduro avec 51 % des voix, il n’y a que l’ignorance des journalistes et la malhonnêteté intellectuelle des affidés des États-Unis pour laisser croire à un bourrage d’urnes et à la falsification du scrutin. Le système électoral vénézuélien rend la fraude impossible.
L’électeur qui se rend dans son bureau de vote ne trouve pas de bulletins de vote. Il donne sa carte d’identité, appuie son pouce sur un encreur et laisse l’empreinte de son pouce sur le registre à côté de son nom. Puis il va à la machine électronique reliée à Caracas, appuie son pouce sur la machine et fait le choix du pouce anonyme. La machine envoie le vote fait par le pouce anonyme à Caracas et émet un bulletin de vote au nom du candidat choisi. L’électeur va déposer dans l’urne son bulletin mis dans une enveloppe et signe le registre à côté de son nom et de l’empreinte de son pouce. Au dépouillement fait comme partout sous les yeux de scrutateurs de tous les partis, le résultat est envoyé à Caracas qui le valide si c’est bien le même que celui comptabilisé par la machine. Si ce n’est pas le cas on recompte tout. En 2013 22 électeurs sur tout le Venezuela avaient oublié de mettre dans l’urne le bulletin que la machine avait imprimé au nom du candidat choisi par le pouce anonyme et ces 22 électeurs n’ont pas été comptabilisés.
Avec un tel système on voit mal comment il est possible de frauder. Jimmy Carter, l’ancien président des États-Unis, prix Nobel de la paix, a fondé dès qu’il n’était plus président, la Fondation Carter (Carter center) dont l’un des buts est l’observation des élections dans le monde. En 2012 il a décrit le processus électoral vénézuélien comme « le meilleur au monde » et a fermé ses bureaux de Caracas en 2015 après les attaques de l’opposition vénézuélienne financée et adoubée par l’Occident que les mensonges ne dérangent pas plus là qu’ailleurs du moment que les médias mainstream les reprennent.
Il est par ailleurs intéressant de constater qu’au Venezuela comme en Russie, les sanctions occidentales ont permis de stimuler la production locale alors que tout était trop simple avec la manne de l’exportation de pétrole. Les exportations de pétrole ayant chuté de 90 % sur injonction américaine, le Venezuela a dû relancer l’agriculture nourricière que l’exportation de pétrole permettait d’oublier en important tout, ce qui rend l’économie vénézuélienne de plus en plus saine contrairement à des pays comme la France qui ne vivent que sur les autres et sur demain, sur un espoir toujours déçu de commerce extérieur excédentaire et sur la montée de la dette. La croissance qui n’est que la dépense paiera, nous dit-on. Mais c’est à l’évidence encore un mensonge.